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  • : Le blog de luc athimon
  • : Au cours des années, mon activité apostolique en Afrique et en France, m'a amené à travailler un certain nombre de documents. Le désir de partager avec vous et de connaître vos réactions m'a poussé à créer ce blog. Très belles photos d'Afrique ! Amitiés Luc.
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Qui Est Le Père Luc Athimon?

11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 16:20

CLAUDE  TRESMONTANT, philosophe (1926-1997)

Claude TRESMONTANT montre que la confrontation au réel, grâce aux Sciences Expérimentales, démonte les bases de l’Athéisme !!!

(dans « L’Histoire de l’univers et le sens de la Création »)

« Il fut un temps où l’athéisme prétendait avoir partie liée avec la Science. Il faut bien en convenir aujourd’hui : l’athéisme a partie liée avec la mythologie et avec les philosophies de l’irrationnel. Ce n’est plus une philosophie, c’est l’expression d’une préférence subjective, c’est une foi irrationnelle.

Le rationnalisme, c’est le monothéisme ! »

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« …Les sciences expérimentales nous montrent que l’Univers et la Nature sont un système en régime de genèse et de corruption, un système en régime d’information croissante mais soumis aussi au second Principe de la Thermodynamique ou Principe de Carnot-Clausius : l’Univers est en genèse continuée, et il s’use aussi d’une manière irréversible. 

Croissance de l’information et croissance de l’entropie se composent dans l’univers réel.  Les fleurs poussent et se fanent. Les étoiles aussi, comme les fleurs des champs. Cela est totalement en opposition avec les thèses de Parménide et de Spinoza. 

Le rationalisme expérimentalne consiste pas à évacuer l’expérience, à mettre l’expérience à la porte, à déclarer quel’expérience a tort, mais à penser ou à s’efforcer de penser correctement l’expérience.

Puisque l’univers se découvre à nous désormais comme une symphonie en train d’être composée, et puisque manifestement cette symphonie ne peut pas se composer elle-même (cela n’a aucun sens), eh bien, que cela plaise ou non, il faut bien reconnaître qu’il doit exister un Compositeur, à moins de renoncer à toute pensée rationnelle.                

Certains préféreront renoncer à toute pensée rationnelle, et inhiber, refouler, le développement normal de leur pensée, les conclusions inévitables de leur raisonnement, plutôt que d’aller jusque-là. Il est très amusant de le constater : alors qu’au XVIIIsiècle par exemple et au XIXe, l’athéisme se targuait d’être le défenseur du rationalisme et de laméthodescientifique,prétendait s’appuyersur la raison et la science, aujourd’hui, et de plus en plus, l’athéisme est à la fois irrationaliste et acosmique. Ou bien l’on renonce à l’exercice de la pensée rationnelle, ou bien l’on renonce à penser l’univers réel. 

Car il estimepossible de penser l’univers réel dans son histoire et sa genèse, et de continuer à professer l’athéisme.

Du point de vue rationnel et expérimental où nous nous plaçons ici, l’athéisme est littéralement impensable, compte tenu de la réalité objective que les sciences expérimentales nous font connaître. Et c’est bien pourquoi tant de philosophes aujourd’hui régnants fuient comme la peste l’étude de l’Univers et l’étude de la Nature. Ils préfèrent étudier les mythologies des Indiens d’Amérique, les névroses et les psychoses, les fantasmes ou la littérature ou l’histoire des prisons au XVIIIsiècle, plutôt que de réfléchir sur l’évolution de l’univers. 

La philosophie contemporaine se caractérise par une fuite, significative, devant la réalité cosmique, physique et biologique. Les philosophesaujourd’hui régnants, dans leur majorité, ont horreur de la nature et de la philosophie de la nature.

Ils diraient volontiers à la nature et aux sciences de la nature : “ Éloigne-toi de nous ! Pourquoi es-tu venue nous tourmenter avant l’heure ? ”

L’athéisme est une philosophie selon laquelle l’univers est l’Être, le seul Être, et il se suffit.L’expérience montre que l’univers est un système qui, constamment au cours de son histoire et de sa genèse, reçoit de l’information nouvelle. L’univers est donc un système qui ne se suffit pas, et l’athéisme est une philosophie impossible, si toutefois on veut raisonner correctement et en tenant compte de l’enseignement de l’expérience.

Bien entendu, on peut continuer à raconter n’importe quoi comme le fait par exemple le philosophe allemand Friedrich Nietzsche, qui professe l’éternel retour, à lafin du XIXsiècle, si l’on renonce à l’exercice de la pensée rationnelle, 

c’est-à-dire d’une pensée qui tient compte de la réalité objective et de l’expérience.

J’ai voulu vous montrer dans cette causerie, que les problèmes philosophiques existent, indépendamment de notre volonté, bonne ou mauvaise ; qu’ils s’imposent à l’intelligence humaine, à partir de l’expérience scientifiquement explorée, et qu’ils sont susceptibles d’être analysés, par la simple analyse rationnelle, sans aller chercher des pouvoirs mythiques ou magiques. Il suffit d’étudier attentivement ce que nous savons du réel et de raisonner correctement. La philosophie, ce n’est rien d’autre que cela : raisonner correctement sur ce qui est. Elle implique ce que les psychiatres du début de ce siècle ontappelé l’attention au réel. Elle implique aussi, comme le disait Bergson, que le philosophe reste écolier durant sa vie entière. Le philosophe est letechnicien qui analyse desproblèmes rationnels qui s’imposent à partir de l’expérience. Il faut qu’il connaisse cette expérience. Il reçoit des informations qui lui viennent de tous les chercheurs, de tous les savants du monde, et il s’efforce d’analyser correctement les problèmes qui se posent. C’est en somme un théoricien. Einstein, avec son petit crayon, n’a peut- être jamais mis le nez derrière le télescope du mont Palomar, cela ne l’a pas empêché de tenter une cosmologie. Le métaphysicien est un théoricien qui traite de certains problèmes, que je

vous ai indiqués. Il abesoin, tout comme Albert Einstein et Louis de Broglie, de recevoir les informations qui lui viennent des hommes de science, des hommes de laboratoire, des hommes qui pratiquent la éthode expérimentale. Il sait qu’aucune théorie n’est valable si elle n’est justifiée par l’expérience. Les problèmes authentiquement métaphysiques qui seposentàpartir del’astrophysique, de la physique, de la biologie, de la neuropsychologie,ces problèmesmétaphysiques qui s’imposent à l’intelligence humaine à partir de la réalité objective, de plus en plus nombreux sont les savants qui les aperçoivent fort bien. Mais le plus souvent ils renoncent à les traiter parce que leurs collègues qui passent pour philosophes renoncent eux-mêmes à les traiter.

Le paradoxe c’est que ceux qui passent pour philosophes aujourd’hui, dans leur majorité, n’aperçoivent même pas ces problèmes métaphysiques que les savants découvrent chaque jour davantage. Pourquoi ne les aperçoivent-ils pas ? Tout simplement parce qu’ils ne se sont pas tournés du côté de la cosmologie, du côté des sciences de l’Univers et de la Nature. Non seulement ils ne se sont pas tournés vers la réalité objective que les sciences expérimentales nous découvrent mais ils s’en sont détournés.

L’histoire ultérieure de la philosophie notera sans doute le fait qu’au XXe siècle les esprits qui ont eu le sens des problèmes métaphysiques étaient des scientifiques.

L’espoir de la philosophie, pour demain, c’est que des savants comme vous se mettent à analyser les problèmes philosophiques qui se posent à partir de la réalité objective 

que vous connaissez par les sciences que vous pratiquez.

Ce n’est pas tellement difficile. La philosophie telle que nous l’entendons ne demande ni génie, ni pouvoirs surnaturels, ni connaissances mystiques. Elle est simplement l’analyse logique, jusqu’au bout, de ce qui est donné dans notre expérience. Elle demande que l’on s’instruise jusqu’à son dernier jour auprès du Réel que les sciences expérimentales nous découvrent et elle exige que l’on apprenne à raisonner correctement. 

Elle exige aussi quel’on soit libre en présence de laréalité, que l’on ne prétende pas imposer à la réalité des vues à priori, des philosophies toutes faites, des préférences arbitraires. 

Elle implique que l’on écoute le Réel et que l’on s’efforce d’entendre, modestement, ce qu’il a à nous dire. La modestie est peut-être la vertu morale principale du philosophe. »

Ajaccio, juillet 1977

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Les ouvrages de Claude Tresmontant à lire en priorité

Cet été, certains d'entre vous nous ont demandé conseil sur les ouvrages de Claude Tresmontant à lire en priorité pour découvrir l'auteur et son oeuvre.

 Un bon petit livre pour survoler les principales thèses du Professeur et se familiariser avec son style si particulier (vivant, plein d'esprit, un brin polémique) : L'histoire de l'univers et le sens de la création. Pour une mise en bouche, disons.

 Pour entrer de plain-pied dans la pensée de Claude Tresmontant, 5 ouvrages me semblent vraiment incontournables :

 1- Comment se pose aujourd'hui le problème de l'existence de Dieu : LE best-seller! Un des plus faciles à obtenir - en vente dans toutes les bonnes librairies - à un prix très abordable.Impossible de quitter cette terre sans l'avoir lu!

 2- Le problème de la Révélation : suite du précédent. Un des plus fondamentaux à mon avis, dans lequel Tresmontant soutient l'une de ses thèses métaphysiques les plus originales, sur une question malheureusement oubliée du dernier catéchisme de l'Eglise Catholique - à savoir que : de même qu'il existe des preuves de l'existence de Dieu que la raison humaine peut établir à partir de la considération de l'univers, de même il existe des preuves de l'authenticité de la Révélation divine que la raison humaine peut établir à partir de la considération des phénomènes objectifs que sont : Israël, Jésus-Christ et l'Eglise catholique. Pour une meilleure connaissance de ce qu'est la foi, en rapport avec la raison.

 3- Les métaphysiques principales : une "Métaphysique pour les nuls" où l'auteur nous donne les clefs de compréhension des grands courants de pensée qui traversent l'humanité - qu'il réduit à trois seulement, en dépit de la multiplicité des auteurs. Essentiel pour qui veut s'initier à la philosophie et en acquérir les bases de manière agréable (la plume de Claude Tresmontant est légère et accessible au plus grand nombre, même si bien entendu sa lecture reste plus exigente que celle d'un roman policier! http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_smile.gif)

 4- Les problèmes de l'athéisme : impossible de rester athée après avoir lu un livre comme celui-là! Un vaccin redoutable contre le scepticisme et le doute. Tous les arguments de l'athéisme sont passés en revue et réfutés un à un. Un chef d'oeuvre méconnu, malheureusement épuisé mais que l'on trouve encore aisément sur internet à un prix très abordable.

 5- Essai sur la Connaissance de Dieu : une réponse à la philosophie d'Emmanuel Kant et aux dogmes sacrés de la philosophie moderne. Sans doute mon préféré - mais aussi le plus difficile à obtenir (très rare et relativement cher - il faut bien chercher et être patient).

 Pour ceux qui voudraient aller plus loin, j'en proposerais 5 supplémentaires :

1- Sciences de l'univers et problèmes métaphysiques

2- Etudes de métaphysique biblique

3- La doctrine morale des prophètes d'Israël

4- Introduction à la pensée de Teilhard de Chardin

5- Essai sur la Pensée Hébraïque

 Deux autres enfin que je n'ai pas lus sont souvent fortement recommandés par leurs lecteurs :Problèmes de notre temps (recueil des chroniques publiées par Claude Tresmontant dans le journal La Voix du Nord) et la mystique chrétienne et l'avenir de l'homme.

 

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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 16:22

J E S U S   E S T   R E S S U S C  I T E

ET   D O N N E   V I E

 

JESUS ET LES APÔTRES :

  • Jésus RESSUSCITE apparaît pour rectifier la « compréhension » des évènements que ses disciples avaient, leur expliquer le plan de Dieu révélé dans les Ecritures (ce n’est plus le plus grand malheur, l’échec, mais toute une perspective nouvelle qui les pousse au discernement) et ainsi il les met sur le Chemin de la « Reconnaissance »
  • Ils progressent dans leur connaissance de Jésus, l’appellent « Seigneur »

Jusqu’ici ils s’étaient attachés à Jésus, ils croyaient qu’il était le Messie (le Serviteur Souffrant même !?), mais, à la Résurrection ils se rendent compte qu’ils ne le connaissaient pas bien : il est en fait « le Seigneur », celui qui donne la vie. Ils découvrent au-delà de son humanité que ce qui le caractérise (son identité profonde) c’est sa relation à Dieu, son Père, son intimité avec lui ; il est son Fils. « Faire la volonté du Père, c’est sa nourriture » C’est cela qui le fait « vivre » !

  • Ils jettent un regard nouveau sur sa Passion ( ils s’intéressent à la manière dont lui-même l’avait envisagé, à la manière dont Jésus s’est conduit) et tout l’ensemble de sa vie (comment il s’est montré source de vie)
  • Ils l’annoncent la Bonne Nouvelle et appellent à la Foi

__________

Les appuis à la FOI en JESUS RESSUSCITE (voir DORE)

  • 1) Jésus = homme exceptionnel (marquant l'histoire) Jésus a marqué l’histoire comme un homme exceptionnel en lui-même, et qui a déclenché un mouvement marqué par des gens exceptionnels …Notre intelligence, notre connaissance historique et des textes comptent.        
  • 2) Témoignage fort des apôtres Nous faisons confiance au témoignage des apôtres. C’est une confiance fondée, car ils n’étaient ni des ignorants, des naïfs, ni des menteurs.                        
  • 3) avec expérience des croyants Notons aussi notre expérience : quand nous nous référons à lui, il est pour nous source de joie, de lumière, de paix. Il donne sens à notre vie. « lui seul a pour nous les paroles de la vie éternelle ». « lui le chemin la vérité et la vie ». Ces 2 premiers points répondent à ma recherche d’intérêt pour moi.

Nota : l’articulation de ces 3 éléments donne de la solidité à notre FOI

  • 4) A cela il faut ajouter un 4° élément : la décision de Foi (voir Doré "Jésus Christ" page 64 et 66)

Conclusion : Je crois en Jésus "le Christ". c.a.d. Je reconnais en lui : celui qui donne sens et dynamisme à ma vie aujourd'hui, et donc je le reconnais vivant; je reconnais en lui celui qui, à ce titre, m'apporte ce que Dieu seul peut apporter, et donc je le reconnais divin.

Après avoir rappelé l'importance de : l'expérience, de la référence et de la décision, Pour reconnaître tout l'intérêt qu'a pour nous Jésus Christ, il nous faut reconnaître Jésus Christ comme "Seigneur"…

  • (5° élément) Il nous reste à découvrir que Jésus Christ est « notre Seigneur »

Tout comme il a fallu la Résurrection de Jésus et son intervention pour que les apôtres reconnaissance Jésus. Et il l’appelle alors « Seigneur » découvrant ainsi que jusqu’ici que ce qui faisait son identité profonde, sa relation à Dieu le Père, leur avait échappé.

Conclusion : il est important de "se disposer" à faire cette expérience de Dieu, mais "on ne se donne pas" l'expérience de Dieu ....

  • 6) 6° élément : Là se place la prière l'appel à l'Esprit pour que lui-même nous touche "ici et maintenant", et il nous accorde sa grâce !

(comme Jésus Ressuscité a dû aider ses apôtres pour qu'ils le reconnaissent et soient touchés en toute leur personne, reconnu donc à l'intérieur d'eux.)

  • 7) Ce n'est qu'une fois touchés que les 2 disciples (poussés par l'Esprit Saint) courent vers leurs frères pour partager leur expérience nouvelle.
  • 8) Il faudra un autre don de l'Esprit (à la Pentecôte) pour qu'ils aillent vers les non-croyants.

 

 

N O U S - M Ê M E S :

Nous-mêmes, éclairons notre vie de la lumière de Pâques, la mise en perspective change tout.

  • Ce qui nous apparaissait comme le plus grave ne nous apparaît plus ainsi. (trépas et mort spirituelle) N’y aura-t-il pas pour nous Résurrection d’entre les morts ! La mort spirituelle n’est-elle pas plus grave que la mort naturelle ?
  • Alors que nous pensions être seuls, nous savons maintenant que le Seigneur Ressuscité est avec nous.
  • Si la Vie Nouvelle dont parle Jésus existe vraiment, si le Royaume de Dieu existe vraiment, cela change bien des choses. Ne restons pas à mi-chemin dans notre réflexion !

Portée du Mystère Pascal

1. On parle du « Mystère Pascal », c’est le « passage » de Jésus de la mort à la vie.

2. La force de la Résurrection de Jésus nous est communiquée par l’Eglise et l’Esprit Saint. Et elle est capable de nous transformer, de transformer notre manière de vivre notre réalité (comme les Apôtres)

3. On y fait appel pour apprendre à vivre, chrétiennement, les épreuves de la vie que nous subissons (deuil, souffrances de toutes sortes, limites)

4. Le Mystère pascal permet de situer nos actes libres, l’effort humain, le courage pour arriver à maturité (pour le corps, pour maîtriser états d’âme etc …) et dans la croissance spirituelle.

5. Cela remet en cause le fait de considérer certains mouvements comme « négatifs » mes épreuves, limites et même péchés, car cette vision « pascale » de la réalité montre que TOUT cela peut déboucher sur la reconnaissance de la miséricorde de Dieu, sur un renouveau, une ouverture, une récupération positive ! (« heureuse faute, qui nous valut un tel Rédempteur ! »)

6. il me faut mieux découvrir que Jésus me donne vie, une vie nouvelle avec Résurrection. La densité des relations de Jésus avec son Père, que Jésus nous a manifestée sur terre, des relations qui l'ont fait vivre intensément, nous donne une idée de cette Vie Nouvelle, pleinement révélée à la Résurrection ! C'est cela les perspectives d'avenir ! 

7. APPEL A MEMOIRE ? A RECUPERATION : Voir les souffrances dans ma vie : et Comment elles ont pu être des moyens de grandir, des sources de fécondité ?

8. Détecter les traces du monde nouveau en train de naître.

Voir les initiatives collectives à la base, en différents domaines : économie solidaire – secours catholique – communautés chrétiennes vivantes – pape François – médecins du monde – san Egidio.

 

9. PRIERE A JESUS RESSUSCITE

  • "Jésus, tu es Ressuscité, « Vivant aujourd'hui !" Tu peux venir vers moi, m'en rendre conscient, te faire reconnaître ! Merci Seigneur !
  • Tu veux lever l’obstacle à ta reconnaissance, qu’est mon « incompréhension » du sens de la vie, du plan de Dieu. Fais-le moi « comprendre », Seigneur
  • Une fois Ressuscité, les disciples (et moi aujourd'hui) découvrent que tu es "Seigneur". Ce qui constitue ton identité profonde c'est ta relation filiale à Dieu le Père (dont ta vie de prière est un bon témoignage)
  • « Tu peux me donner la vie » (et pas seulement le témoignage d'amour sur la croix)
  • Dans le fait que tu es Ressuscité, je trouve l’explication de la constatation que tu m’attires ! Oui, Seigneur, tu me touches, tu « m'attires ». Je m'attache à toi pour telle ou telle de tes qualités ? Tu m'aides à prendre conscience de ton influence sur moi, Seigneur Jésus. (N’as-tu pas dit : "quand je serai élevé, j'attirerai le monde à moi") Merci Seigneur !
  • Ton Esprit me fait découvrir, (dans la relecture de ma vie dans la Foi) que c'est toi qui me fais cheminer, évoluer dans ma vie spirituelle ! « Tu es la source de ma vie spirituelle. »
  • Tu me demandes de m'y disposer, par la méditation de passages d'Evangile, chaque jour. Et ainsi tu peux venir me toucher, me parler…C’est pourquoi je prends l’habitude de te demander : « est-ce toi Seigneur qui me parles, (à travers ces médiations que sont les pensées, les sentiments, les désirs qui me viennent) ? » Et je t’écoute….Tu peux alors me manifester ta présence par une grande paix, une joie profonde, une liberté, une vie au fond de moi …furtivement. Comment alors ne pas laisser jaillir ma reconnaissance …

Oui, merci Seigneur ! "

 

 

 

 

 

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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 15:43

C O M M E N  T     A N A L Y S E R     U N E    C R I S E

POUR    ESSAYE R    DE   « P A S S  E R »    AU     TRAVER S

 

GRILLE  POUR  ANALYSER  LE  « PASSAGE » PAR  UNE  CRISE (épreuve subie)

  1. Evènement déclencheur (physique ou moral)
  2. Ressenti : ou la dimension psychologique (souvent appelé morale) : perte de l’estime de soi, sentiment de ne pas être aimé ou d’être incapable d’aimer, honte, culpabilité, fermé ou ouvert, colère, rancune   /      ou la dimension vraiment morale (de conscience) : égoîsme, générosité, courage, laisser aller, humilité ou orgueil   /    ou la dimension spirituelle (de foi) : doute sur Dieu, sur Jésus Christ, sur l’Eglise .                                                                                                            
  3. Qu’est-ce qui nous a aidés à nous en sortir ? le Discernement ? quelqu’un ?

Exemples : physiquement : j’ai trouvé une compensation, j’ai réinvesti par exemple dans un déambulateur, j’ai demandé une aide ménagère, je me suis lancé dans l’aide aux handicapés, et aux sidéens, j’ai appris un nouveau métier.

psychologique : j’ai parlé, exprimé ce que je ressentais, demandé conseil aux autres, visites des amis. Je me suis senti, à nouveau, aimé.

moralement : discernement, examen de conscience - méditation

spirituellement : la méditation sur la souffrance de Marie au pied de la Croix.

4) Pertes constatées : peut-être suis-je plus fragile ! ou au contraire plus aguerri.

5) Quelle transformation personnelle ?  

c’est avec humilité que j’ai découvert ma fragilité. /  Ou j’ai découvert la miséricorde de Dieu.  /  Ou j’ai appris la compassion

6) Est-ce qu’au cours de cette expérience douloureuse, nous nous sommes référés à la FOI (par exemple par la prière ou le souvenir d’un texte d’Evangile ou autrement) ? A quelle étape ?   Sur le moment ou après coup ?

7) Comment pensons-nous que le Seigneur, lui, est intervenu ?

8) Est-ce que, dans cette expérience, le visage du Seigneur ou notre manière d’être en relation avec lui a changé ?

 

Situons le niveau de l'épreuve :

 

1) Est-ce le niveau physique (évènement déclencheur : maladie, handicap ... en souffrance etc ...). ressenti : manque de bien-être ! )

2) Est-ce le niveau psychologique

 Ressenti : (honte, peur, fierté, complexe, agressivité).

  • Réactions possibles : soit je me retourne vers moi, je me fais des complexes : ("c'est de ma faute !" "Je ne vaux rien !")
  • soit agressivité contre les personnes impliquées dans cette épreuve ("c'est de leur faute" ou "on me traite comme quelqu'un de rien") ou contre les circonstances.
  • Dans ma prière, j'aurai tendance à me plaindre auprès de Dieu, à chercher consolation psychologique.

L'effort de discernement consistera à ne pas exagérer, garder la mesure des choses, avoir de l'endurance, ne pas en faire une maladie, chercher équilibre, paix  ! 

3) Est-ce le niveau moral (celui des valeurs) (égoïsme, bienveillance, liberté, agressivité, vérité, amour des autres)

L'effort de discernement moral consistera (par exemple, après conflit)

  • à chercher la vérité, la justesse, Oui, La paix morale viendra du fait de se situer dans la vérité et la bonté !
  • à distinguer les responsabilités (la mienne : brutalité, entêtement ? Et celle des autres aussi),
  • à passer de la condamnation morale à la bienveillance, poser des actes de valeur !

Déformations possibles : Moraliser des réalités qui, en fait sont du domaine psychologique. (exemple : accuser quelqu'un d'égoïsme, alors qu'il a une réaction d'insécurité !) - Autre limite : en rester au niveau moral, ne pas passer au niveau spirituel.

4) Est-ce le niveau spirituel (pour un non-croyant, ce serait l'appel à une transcendance ... pour un chrétien évidemment c'est la référence à Dieu.)

  • Me rappeler d'abord que notre vie est guidée par Dieu et qu'elle a une direction, un sens global,
  • mais aussi, qu'avec l'Esprit Saint, je suis appelé à donner du sens aux évènements de mon quotidien.
  • Effort de liberté, d'inventivité, d'abandon, pour aviver en moi le désir de me situer dans le projet de Dieu : "Que ton règne arrive !" et d'agir à la manière qu'il veut : "que ta volonté soit faite" et ainsi nous vivrons une vie "sainte".
  • Me poser la question, dans la prière : à quoi, Seigneur, m'appelles-tu dans cette épreuve, aujourd'hui, ici ? Et, par la médiation de mon esprit, Dieu va me donner l'inspiration : "quelle purification" ou "illumination" ou "nouvelle espérance" ?

Nota : ainsi ce n'est plus un appel à Dieu pour une consolation psychologique, mais un appel beaucoup plus profond !

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La crise peut venir d’un conflit (de vexation, échauffement, énervement), d’un deuil, de réaction de l’opinion …

1) Dans le ressenti : confusion, sentiments divers (dont certains négatifs où je ne me reconnais plus), perte de maîtrise, de paix, tension d’où malaise. Je ne veux pas les laisser m’envahir (là c’est ma conscience qui joue) car ils ne correspondent pas à mon orientation de vie.                                       Quelquefois mes motifs sont mélangés, où la bonne image que j’ai de moi ou que les gens ont de moi est touchée est mélangée avec le désir de ne pas accepter que la méchanceté envahisse mon cœur ou refus de faire du mal aux autres.

2) Je désire sortir de cet état, des moyens me semblent aptes à m’aider ce sont le discernement et la prière.                                                                                                                                                                               Avec recul, je remets en cause les motifs mêmes qui me poussent à vouloir sortir de cet état : « purification » : pas pour image de moi mais d’abord pour me décentrer, pour communier aux sentiments de Jésus Christ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 15:36
RELECTURE  DE  LA  VIE  DANS  LA  FOI

•    Dieu a un projet pour et avec l’humanité :
    A la différence des religions anciennes, qui pensent que les dieux se manifestent dans la         nature, Israêl, et les chrétiens à sa suite,  croit que Dieu s’est révélé aussi dans son histoire.      C’est la  Promesse de Dieu à Abraham qui a lancé l‘histoire.            Le Projet de Dieu avec       l’humanité commencera à se réaliser dans l’histoire, par le choix particulier, l’Election              d’ISRAËL et de sa mission auprès des autres Nations.
     La Révélation et la Réalisation de ce Projet passent par une phase décisive avec la venue        et l’oeuvre de JESUS, puis l’Eglise… 
     A l’intérieur de l’Eglise, naîtront des groupes inspirés, actualisant ce Projet de manière              concrète, dans des situations particulières, et précisant la manière d’y participer (exemple              les Oblats et l’Evangélisation au Nord-Cameroun)

•    Et, à l’intérieur de ces collectifs, on en arrive au Projet personnel du Seigneur pour        et avec chacun.

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Il est important de voir comment dans l’histoire de notre vécu nous avons participé à ce Projet : c’est LA LECTURE DE NOTRE VIE DANS LA FOI.

Comment faire ?

1)    Me souvenir des réalités marquantes (évènement, lecture, rencontre)
2)    Ressenti ? Touché ? émotion : laquelle ?
3)  Discernement ! Cette réalité.était-elle positive ou négative ? Constructive ou destructrice ? 
4)    En suis-je sorti ? L'ai-je intégrée ? Assumée , personnalisée ? retentissement ! blocage ?
5)    Qu’est-ce qui m’a aidé à en sortir ?
6)    Y a-t-il eu références à des valeurs humaines ? 
7)    M'a-t-elle transformé ? 

Pour chrétiens : 

8)  Y a-t-il eu référence à la Foi ? Sur le moment ? Après coup ? Comment ?                     encouragement, purification, référence au projet de Dieu, référence au mystère pascal ?)
9)    Est-ce que pour moi le visage du Seigneur a changé ? Ou mon rapport à lui ?
10)    Cela peut se terminer en prière

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Voir n°2 :  Il y a des évènements dans notre vie. Ces évènements produisent des effets sur nous, des émotions diverses (heureuses ou malheureuses) . Me souvenir de mes réactions ou émotions, du ressenti à propos des évènements, est important à noter, car c’est sur cela que le sens se bâtit.
Et nous nous rendons compte que, dans le ressenti, nous pouvons avoir des réactions diverses.    :                                                                                                                        tentation de repli sur moi-même 
ou bien révolte devant incompréhension 
ou bien je décide de me raidir, 
ou bien elle m’ouvre à la compréhension des autres, 
ou bien de surcroît d’humilité en constatant ma fragilité, 
d’accueil, d’attente 
ou bien la souffrance m’aide à relativiser certaines choses, à sortir de superficialité à valoriser, m’attacher à l’essentiel (ex. valeur de l’endurance). 

: Comment, à partir d’une joie (par ex. La naissance d’un enfant), faire un discernement sur ce vers quoi cette émotion peut nous conduire.
+ réagir en appréciant, goûtant cette joie qui surgit en moi, la voyant comme signe « d'amour de Dieu ».            plutôt qu' une émotion furtive, passagère  
 + réagir en m’ouvrant, communiant aux mêmes joies que d’autres paraît éprouvent ainsi ou bien compatir à la souffrance des couples sans enfants. plutôt que de me renfermer égoïstement sur ma joie)

Voir n°3 :  Il nous est demandé de faire des exercices de discernement, de voir ce qui pourrait être des réactions négatives ou positives, 
pas seulement psychologiquement, pensées et comportements nous poussent dans quelle direction, par rapport à maturité humaine,
par rapport à notre orientation chrétienne de vie. Là notre conscience est active. Alors nous pouvons faire des choix et leur donner valeur., interpréter telle épreuve, par exemple, comme une « purification » , situer par rapport au projet de Dieu ?
et donnant naissance au discernement d’un sens « renouvelé » une « espérance renouvelée » à la découverte d’un nouveau visage de Dieu.

Voir n°4 :  Peut-être, y a-t-il eu, dans notre vie des blocages, des évènements importants, mais que nous n’avons pas vraiment « intégrés », »assumés », car nous en sommes restés au plan psychologique (une blessure morale), au lieu de passer au plan spirituel ! Nous ne les avons pas situés dans une perspective de Foi, qui eut pu leur donner une signification ! (comme un appel à accepter une purification ou à grandir)

Voir n°5 et n°7 : Dans la recherche de sens à donner, situer ce qui arrive en prenant des références, par rapport à une orientation de vie au niveau humain et au niveau de la Foi
la référence humaine (donc mise en nous par le Créateur) à des valeurs de maturité, d’endurance, de plus grande liberté, d’ouverture, de lâcher-prise, de mystère, de transcendance est bonne ! Viser cela pour une “intégration“
 La référence à la Foi, au décentrage de soi pour se centrer sur Jésus Christ, se référer au projet de Dieu, se référer au mystère pascal nous fait passer au monde de Dieu, au-delà de la mort à une vie nouvelle, un monde nouveau (donc au-delà de notre condition humaine), à une vie dans l’Esprit !
Ce discernement demande de nous dépasser avec courage, de l’interpréter chrétiennement, spirituellement en terme pascal, dans un esprit de foi, de charité, d’espérance. C’est une véritable « expérience pascale » à vivre ! 

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Voir n°7 :  Remettons-nous dans une perspective de Foi. Voyons comment à Emmaûs, la déception, la tristesse des disciples venaient de la mauvaise interprétation des faits, par oubli. Jésus va les remettre dans perspective de Foi avec rappel du projet de Dieu. Ici il fait appel à leur « mémoire » en annonce-promesse, mémoire du plan de Dieu, appel à confiance en cette Parole, appel à Foi qui éclaire sa mort. Cela entraînera chez eux un discernement nouveau.
Jésus éclaire les disciples d’Emmaüs grâce au rappel des textes d’Ecriture, dans Isaïe, sur le Serviteur Souffrant / celui-ci porte sur lui les péchés de ses frères, offre sa vie pour eux. Et Dieu lui fait porter du fruit (le « ressuscite ») et provoque la conversion de ses oppresseurs. Ainsi il donne sens à sa mort et ouvre à la vie.

Voir n°3 : Et, à la suite de cette remise en perspective, faisons un exercice de discernement. Comme les disciples d’Emmaüs constatent que leur mentalité, leur manque de foi les a aveuglés ! Ils s’étaient trompés sur tout : sur la manière de sauver de Jésus (par le moyen du service allant jusqu’à la Croix, et non le pouvoir qui s’impose)…/ sur le genre de libération qu’il est venu apporter (non pas une simple libération politique)/ sur le genre de vie qu’il est venu apporter (non pas une prolongation de la vie terrestre, mais une vie mystérieuse, nouvelle, éternelle, avec Dieu) . Alors Ils deviennent capables de « reconnaître » désormais Jésus Vivant, le fait de sa Résurrection dans tout son sens « éclatant » ; et, en conséquence, le sens de sa passion comme un simple passage, mais qui a aussi son poids, sa densité !

Voir n°7 :  Quand nous arrivons à voir, derrière les évènements, la main du Seigneur qui veut notre bien, qui nous appelle à une purification, une ouverture plus grande, un progrès, nous trouvons aussi une espérance renouvelée et un nouveau visage du Seigneur. Rom 8,28 : « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein » (ou Dieu fait concourir toutes choses au bien ou Dieu collabore en tout pour le bien avec ceux qui l’aiment)

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Credo  personnalisé

 Je crois, Seigneur, qu’avoir des convictions dans la vie, être attaché à des valeurs me rend vraiment humain. C’est Toi, Dieu, qui nous crée ainsi et nous donne cette « consistance 

   Je crois, je sais que toi, le Dieu Père de Jésus Christ tu nous aimes, tu es présent et ne nous laisses jamais seuls.

   Je crois, je sais, Seigneur, que tu nous aimes, tu nous aides dans l’épreuve et donnes de l’espérance.

   Je crois, je sais qu’aimer les autres (comme Jésus nous y appelle), donne du sens à notre vie, de la joie, de la consistance.

   Et je crois aussi que t’aimer, toi notre Dieu, Père Fils et Esprit Saint, donne encore plus de sens à notre vie, de joie, de consistance.

  Je crois, Seigneur, que le message chrétien avec ses valeurs a, plus que jamais, de l’intérêt, pour la marche de notre monde d’aujourd’hui.

   Je suis heureux, Seigneur, d’être là aujourd’hui pour m’intéresser à ta Parole donnée par Jésus Christ, cette Parole qui nous guide, nous donne force, vie et joie.

 

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 08:20

1

A I M E R    A V E C     I N T E N S I T E

AIMER est l'attitude la plus importante dans la vie ! :

aimer Dieu, aimer ses frères, aimer la vie !

Prions le Seigneur d'augmenter l'amour en chacun de nous !

Quand nous sentons le Seigneur loin, quand nous nous sentons seuls, rappelons-nous que c'est quand l'amour nous touche que nous sentons la présence, la chaleur du Seigneur !

N'a-t-il pas dit cela en St Jean "celui qui aime, je demeure en lui". Ce peut être l'amour pour Dieu ou l'amour pour nos frères ou la reconnaissance de la profondeur de l'amour du Seigneur ...

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  1. Aimer mes frères
  2. Aimer Dieu
  3. Aimer la vie

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Double orientation :

1) Développons une motivation forte, DE L’INTENSITE (d'engagement et humilité de l'accueil.) un FEU INTERIEUR, de la chaleur, dans notre manière d'être présent aux autres. Désirons exercer nos dons au service de nos frères : exemples : solide – pacifiant – chaleureux – de bon conseil (par moyens, expression, concrétisation, occasions qui se présentent) . Réagissons contre la médiocrité, la tiédeur ! Purifions notre désir !

    2) et veillons à une sortie de nous-mêmes pour une OUVERTURE aux autres, une ATTENTION, une       ECOUTE, une qualité de relations (à partir du point de vue de l'autre)

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1 bis) Luc 12,49 : « C’est UN FEU que je suis venu apporter sur la terre. Et comme je désire qu’il soit allumé ! »

Bien des passages de l’Evangile sont sous-tendus par le fait que c’est un feu que Jésus est venu apporter sur la terre et qu’il a un grand désir de le voir allumé !

(les béatitudes ; quand Jésus proclame « L’Esprit du Seigneur est sur moi .. » ; l’action de grâce de Jésus au retour des 70 disciples ; Quand Jésus dit : « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau … ; Au temps « Vous qui avez soif, venez à moi … » ; quand il chasse les vendeurs du Temple : « un amour jaloux pour ta Maison me dévore »

Pour moi c’est cela qui me manque : l’intensité d’amour, de qualité, d’accueil, d’engagement. Ma vie chrétienne est trop moyenne.

Le prophète Elie est un homme de feu, un passionné de Dieu, son zèle l'enflamme.

Jésus dit lui-même : “Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé” C'est la raison pour laquelle il souffrira, comme a souffert Elie, comme souffrira Jean-Baptiste. Eugène de Mazenod fut aussi un homme de feu, un passionné !

Les hommes préfèrent la tiédeur, or Dieu “vomit” les tièdes (Ap.3,16).

Seigneur, merci d'embraser le monde de ton amour. Réchauffe-moi pour que je réchauffe à mon tour le coeur de mes frères. Oui le feu purifie, détruit, rassemble, éclaire, réchauffe !

 

Le FEU de la vie, c’est :

  • Aimer la vie !
  • Avoir de la consistance !
  • Mener une vie qui a du sens, de la valeur (la culture)
  • Y trouver intérêt (d'où place du désir dans l'intensité de l'engagement)
  • Aimer, développer mes capacités d'aimer, avec Dieu.

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2

2 bis) : le Bon Samaritain : Jésus appelle à un retournement de perspective, dans l’amour du prochain : ne pas partir de moi mais de l’autre, lui donner préséance, me mettre à sa place. Extraire l’autre de l’action, de l’événement pour percevoir sa personne (sa souffrance, ses capacités) Cela suppose d’avoir résolu mes problèmes personnels

Développer des qualités comme la bienveillance, l’attention, l’esprit de discernement, le cœur, la spontanéité (voir le Texte de St Paul « Le Christ Jésus ayant la condition de Dieu …n’a pas retenu jalousement … mais il s’est anéanti … »

Quelles sont ses attentes, les besoins de mon prochain et nous saurons ainsi quelle forme donner à notre amour :

est-ce le besoin d'être reconnu ? Est-ce le besoin d'attention ?                                                                                Est-ce le besoin qu'on lui manifeste de la confiance ?                                                                                                  Est-ce le besoin de parler et qu'on l'écoute ?                                                                                                                  Est-ce le besoin d'être pardonné ?                                                                                                                                        Est-ce le besoin d'amitié ?                                                                                                                                                            Est-ce le besoin qu'on l'aide ? De services ?                                                                                                                        Est-ce le besoin de compassion ?                                                                                                                                          Est-ce le besoin de visites ?                                                                                                                                                    Est-ce le besoin de gaîté ?                                                                                                                                                      Est-ce le besoin d'être pacifié ?                                                                                                                                                Est-ce le besoin d'être respecté  ?

Importance de l’Ecoute :

Quand on rencontre les autres, il est important de « les écouter » (observer, analyser le réel : voir Reding etc …quelle sorte d’analyse ?...)

  • On n’écoute pas seulement parce que c’est fraternel,
  • pas seulement parce que cela aide l’autre à s’exprimer.
  • Mais parce que le contenu même de ce qu’il dit a de la valeur.                                                               Et quand il y a échange, le Seigneur vient (voir suite d’Emmaüs). Le contenu de ce que nous entendons permet de chercher là-dedans où en est le travail de l’E.S. et dans quelle direction.

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Porter sa Croix dans l'Amour.

Il faut du courage pour aimer !

Si, au lieu de préférer ma tranquilité, je prends le chemin difficile parce que j’aime, je ressens de la fierté, je sens que cela me grandit, j’y trouve la joie, et en plus je constate que je procure de la joie aux autres, au Seigneur.

Il y a des initiatives à prendre, dans l’esprit du Mystère Pascal. Chercher qu’est-ce qui bloque mon avancée spirituelle personnelle, et notre avancée spirituelle quand nous vivons ensemble, est-ce au niveau de la générosité du cœur, de l’imagination etc…un manque d’organisation ?

(JESUS a suivi son propre chemin, avec un grand amour pour les hommes, sans craindre la fatigue, la nouveauté, les préjugés, les incompréhensions, la solitude humaine. Il ne s’est pas caché les difficultés de son ministère. Il n’a pas fui non plus, ni ne s’est révolté. Il a eu le courage d’affronter les autorités par fidélité à sa Mission, sachant très bien les risques qu’il prenait. Il a eu le courage de dire non à la foule par fidélité à sa Mission. Sa relation à Dieu le Père le nourrissait.)

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3

Croissance dans la « charité »

  • sortir de soi, aimer sa famille, (entente, ambiance)
  • avoir des relations (amicales)
  • aimer la vie de petit groupe
  • sens du bien commun
  • altruisme
  • ouverture universelle

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Réflexion sur la FRATERNITE : Vivre en frères, qu’est-ce que cela veut dire ?

+ Tu acceptes ton frère tel qu’il est

+ Tu as une histoire commune avec lui (le nous) (faite de joies, de souffrances, d’événements extérieurs à la famille et intérieurs.

+ Vous avez des parents communs

Ce sont eux qui vous ont appris à vivre en frères, à ne pas se battre, à partager, à s’accepter différents …)

+ Il y a une chaleur entre frères : on aime être ensemble, attentifs, on fait la fête ensemble et on a aussi de la compassion les uns pour les autres.

+ On est solidaire : le grand frère défend le petit ; le petit frère admire le grand frère, en est fier)

+ Il y a un lien au-delà de tout, même des affinités, qu’on accepte.

 

A quels signes, je peux dire que j’ai DE L’AMITIE pour quelqu'un ?

  • Je le visite souvent ou lui téléphone.
  • Je suis heureux d'être avec lui.
  • Je pense souvent à lui
  • Il me fait du bien.
  • Je suis capable de sacrifier des choses pour lui.
  • Je lui dis tout. (je lui fais des confidences.)
  • Je le respecte.

Et réciproquement !

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"AIMER"   DIEU

Il s'agit non seulement de "croire" en Dieu, mais de l'AIMER

C'est notre affectivité aussi qui doit être touchée !

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AIMER  LA  VIE

Croire à ce que nous faisons !

Les réalités de la vie sont denses, notre activité a de la valeur, un sens, de l'intérêt, est  utile : elle est participation au projet de Dieu !

Réagissosn au vide, au découragement, au manque de confiance, à une vue pessimisme, réductrice !

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2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 16:34

PRIERE AU PERE, AU FILS, A L’ESPRIT SAINT

NOTRE PERE

Arriver à dire « NOTRE PERE », à m’adresser ainsi à Dieu, c’est sortir de ma solitude, de mon vide !.    Enfin, je trouve celui qui me manquait. Je lève la tête, les yeux, pour m’ouvrir à ta lumière.          Père, comme je suis content que tu sois venu ! 

Tu viens comme le libérateur de ma solitude, de ma peine, de mon vide. Tu es mon Père plein de TENDRESSE.

En te rencontrant, Père, je rencontre aussi mes frères.

Père, Jésus nous a parlé de toi. Tu es son Père, tu es notre Père, grâce à lui.                        Père, je suis heureux car grâce à Jésus Fils, j’ai commencé à TE CONNAÎTRE tel que tu es.

Et l’Esprit Saint fait pénétrer cette connaissance à l’intérieur de moi, il me donne de l’accueillir en moi.                                                                                                                                        Ainsi tu es le Père, providence toi qui prends soin de chacun de nous comme des plantes et des oiseaux. Tu es le Père, toi qui réjouis Jésus, toi à qui il rend grâce d’avoir révélé ta Bonne Nouvelle aux petits,  Tu es le Père toi qui réponds toujours à nos prières confiantes comme dit Jésus.  Tu es le Père bien-aimé toi qui nous considères comme ses fils bien-aimés, Tu es le Père toi qui vois dans le secret ma prière, mon jeûne, mon aumône Tu es le Père toi qui vois et entends le pauvre, le doux, celui qui pleure, le pacifique, le miséricordieux, l’homme droit, et l’accueille dans ton Royaume !

NOTRE PERE MEDITE

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne,

que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,

pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,

et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal. Amen !

 

NOTRE PERE QUI ES AUX CIEUX, QUE TON NOM SOIT SANCTIFIE

Quelle merveille de pouvoir te parler, Père, et de savoir que tu nous écoutes.                          Père, toi notre Père qui nous enveloppes, nous dépasses, qui est toute bonté

Que les hommes découvrent et respectent ton vrai visage. Que tu sois reconnu comme tu es, non pas un concurrent de l’homme, mais un maître doux et humble, « notre Père. »

« Oui, que tu sois reconnu et respecté, ton existence, ta place, tel que tu es !

Quant à nous, Seigneur, nous te reconnaissons, nous t’adorons, nous te glorifions, toi notre Père et Seigneur.

Que les hommes s’ouvrent aux autres, s’ouvrent au monde spirituel, au lieu de s’enfermer sur eux-mêmes et de vivre plongés dans le matérialisme. Qu’ils arrivent jusqu’à connaître une vie nouvelle avec toi.

Seigneur, toi qui ES, l’EXISTANT même, le SAINT. Ta PRESENCE emplit l’univers ! Nous voulons te respecter davantage, tenir compte de toi, respecter toute ta place.

Seigneur, c’est toi-même que nous cherchons, et pas seulement tes dons, (pas seulement la joie, la paix que tu donnes ; nous ne voulons pas nous arrêter à cela.) Oui, c’est ta face, Seigneur, que nous cherchons. Mais nous ne pouvons pas t’atteindre. Fais-nous voir ton visage ! Nous t’en supplions, viens, viens vers nous. Viens nous toucher.

Seigneur, nous nous intéressons à toi, au lieu de rester centrés sur nous-mêmes. Qui es-tu, Seigneur ? Quel visage nous révèles-tu, en nous-mêmes mais aussi dans les autres, dans la souffrance et aussi dans la joie ? Nous sommes émerveillés devant toi, Seigneur !

QUE TON REGNE VIENNE

Seigneur, que ton projet de justice, de vérité, de paix, de bonheur, de vie, de liberté pour tous,de fraternité, de connaissance de Dieu arrive sur terre.

« Que ton projet se réalise, tout un monde avec ses valeurs évangéliques, comme Jésus nous l’a révélé.

Que j'aie souci de ton "règne" , Seigneur, toi qui me fais sortir de moi, me fais respirer, m'ouvre.

Seigneur, aide-moi à en découvrir la densité de ce projet ! Et  que je cherche toujours à mieux y participer.

Que les petits, ceux qui souffrent, à qui ton Règne est destiné, trouvent un soulagement, mieux un changement de leur situation, le bonheur pour eux aussi.

Que ces mêmes petits te connaissent, toi leur Père, et Jésus, ton Fils, leur frère.

Que notre monde reprenne confiance, qu’il quitte son doute ou sa peur d’être laissé à lui-même ou son fatalisme devant les forces quelquefois hostiles, sans savoir où il va. Derrière tout cela, il y a un sens, une Personne qui nous aime, toi Dieu notre Père.

Que ceux qui rêvent d’un monde plus fraternel et y travaillent découvrent que ce désir, quelqu’un l’a eu avant eux et y travaille avec eux : toi, notre Père avec Jésus notre Frère.

Nous-mêmes qui te prions, Père, que ce Règne vienne en nous et par nous. Avive en nous ce désir, cette recherche. Rends-nous accueillants à ta venue.

En même temps, Père, réveille notre courage, crée en nous les capacités de travailler à ton Règne. Donne-nous enfin des occasions de nous y exercer.

Que ton règne d’amour vienne en nous, Seigneur. Tu nous aimes et désires qu’à notre tour nous aimions. Augmente l’amour en nos coeurs.

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QUE TA VOLONTE SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL

Seigneur, oui, nous désirons faire ce que tu aimes, que ce soit facile ou difficile et à tout moment.

Que mon désir communie à ton désir. "Aimer" travailler à ton projet !

Seigneur, nous voulons faire ce qui te plaît, être tes fils bien-aimés qui te font toujours plaisir, comme Jésus.

Seigneur, nous acceptons ta volonté, la manière par laquelle ton règne vient, comme Jésus nous l’a appris, par les moyens qu’il nous a enseignés : le courage, la vérité, l’amour. Apprends-nous avec Jésus à traverser la souffrance. Ravive notre espérance en la vie nouvelle.

Seigneur, oui, c’est par la force de ta Parole transmise par des hommes, la force de la Communion des Chrétiens (l’Eglise), l’action de ton Esprit que ton Règne vient. Que ton Esprit change les mentalités et crée, dans les événements, de nouvelles possibilités.

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DONNE-NOUS  AUJOURD’HUI  NOTRE  PAIN  DE  CE  JOUR

« Donne-nous la force, le courage, la droiture pour travailler à « ton règne …donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour !                                                                                      

Oui, cela nous pouvons aussi te le demander, parce que tu te préoccupes de notre corps, de toute notre personne.

C’est le pain de la terre dont nous avons besoin, c’est le pain du ciel qui nous manque aussi, car comme Jésus nous l’a rappelé: “ L"homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu ” 

Ce pain du ciel qui nous nourrit c’est, comme Jésus nous l’a dit, sa Personne même.      

Je te le demande non seulement pour moi, mais pour tous mes frères les hommes.

Et comment te demander ce pain, si, de notre côté, nous ne travaillons pas pour le gagner.

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PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES,

COMME NOUS PARDONNONS A CEUX QUI NOUS ONT OFFENSES

« Pardonne-nous… eh oui ! Il nous arrive de dévier de la ligne qui consiste à suivre ton projet, Seigneur ou à ne pas y travailler avec l’intensité de l’amour. Et entre-nous tes fils, il nous arrive de fauter, de ne pas nous aimer. Comment travailler d’un seul cœur à ton projet si entre nous il y a mésentente. Pardonne-nous et donne-nous la force de pardonner.

Nous reconnaissons nos torts envers toi, nous reconnaissons que nos péchés te touchent. Mais nous pouvons te demander de nous pardonner, parce que nous savons que tu es plein de miséricorde.

Nous avons compris le lien entre ton comportement et le nôtre. Comment te demander de nous pardonner, si, nous, nous refusons de pardonner à nos frères.

Comment ton pardon pourrait-il porter du fruit en nous, s’il ne nous pénètre pas au point de pardonner à notre tour à nos frères.

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ET NE NOUS LAISSE PAS ENTRER EN TENTATION

« Et pour l’avenir, « fais que nous n'entrions pas dans la tentation de nous renfermer sur nous-mêmes ou de douter de toi !

La tentation fait partie de notre condition humaine, nous ne te demandons pas de la supprimer, mais que nous résistions au lieu de nous laisser entraîner.

Donne-nous la vigilance, que nous ne nous laissions pas surprendre.

Que nous résistions, comme Jésus l’a fait : les yeux fixés sur Jésus Christ, entrons dans le combat de Dieu.

Inspire-nous les moyens pour résister, aide-nous à mettre toutes nos capacités en œuvre.

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MAIS DELIVRE-NOUS DU MAL.

Le mal nous rend esclaves, libère-nous Seigneur. Libère-moi, libère mes frères, les hommes.

 Le mal a bien des manières de s’exprimer, donne-nous l’esprit de discernement pour le débusquer. et la générosité.   

 Le Mal est fort. Seuls, nous sommes plus faibles; mais, avec toi, nous sommes vainqueurs.

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Prière à DIEU CREATEUR

« Dieu, Père créateur, je désire développer en moi le goût de l’effort, la recherche de maturité, l’endurance, le courage (pour combattre le marasme, l’état dépressif), viens à mon aide !

Dieu Père Créateur, je désire développer en moi la capacité d’aller de l’avant, avec force, ouverture et espérance, buvant l’obstacle dépassant les difficultés (pour combattre la tension et la noyade) viens à mon aide !

Dieu Père Créateur, je désire être généreux et attentif aux autres (pour combattre l’enfermement sur moi-même, l’égoïsme), viens à mon aide !

Dieu Père Créateur, je désire voir les réalités dans toute leurs densités et les vivre avec intensité (pour combattre la superficialité et la tiédeur), viens à mon aide !  

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SON FILS BIEN AIME

Quelle chance, mon Dieu, tu existes ! Quelle chance, mon Dieu d'exister tel que tu es !    Merci de me l'avoir fait connaître ! Merci de m'attirer vers toi !

Père, tu m'as envoyé Jésus, ton Fils. Quelle merveille !  Merci de me l'avoir fait connaître. Oui, je suis d'accord avec St Paul (Philippiens 3,7-11)                                                                                   "La connaissance du Christ Jésus ; mon Seigneur, dépasse tout,                                        Eprouver la puissance de sa résurrection, communier aux souffrances de sa passion, c'est le principal !"

Ta Parole, Jésus, est précieuse :

Tu me fais connaître le Père et son projet. Tu as commencé à "réaliser" le Royaume de Dieu.

Tu es venu pour nous donner la vie de Dieu. Tu as enlevé l'obstacle à la vie, en nous sauvant du péché. Tu nous as dit la vérité. Tu nous as appris à reconnaître humblement nos péchés. Tu nous as apporté le pardon de Dieu, tu nous as libérés.

Tu as éveillé et fais grandir notre générosité.

Oui tu es le chemin, la vérité et la vie !

Merci, Jésus, de m'attirer vers toi ! Tu es si attachant ! Et tu t'attaches à moi !

Quel amour, quel feu, quel amour courageux, "à la vie à la mort".

Merci de la force transformatrice de ta résurrection et de ton alliance.

Jésus la communication de ton Esprit est le plus beau cadeau !

Et tu m'as choisi personnellement pour la Mission !

PRIERE  A  JESUS   RESSUSCITE :

"Jésus, tu es Ressuscité  « Vivant aujourd'hui !" Tu peux venir vers moi, m'en rendre conscient, te faire reconnaître ! Merci Seigneur !

Tu veux lever l'obstacle à ta reconnaissance, c'est mon "incompréhension" du sens de la vie, du projet de Dieu. Fais-le moi "comprendre".

Une fois Resuscité, les disciples (et moi aujourd'hui) découvrent que tu es "Seigneur". Ce qui constitue ton identité profonde c'est ta relation filiale à Dieu le Père (dont ta vie de prière est un bon témoignage)

Par ta Résurrection tu me montres que tu peux me donner la vie (et pas seulement le témoiignage de ton amour, par la croix)

Tu es Ressuscité, c'est pourquoi je trouve l'explication au fait que tu m'attires ! Il est bon de m'interroger : qu'est-ce qui me touche, "m'attire en Jésus, m'attache à lui, quelles qualités m'aident à prendre conscience de son influence sur moi ? Seigneur Jésus n'as-tu pas dit : "Quand je serai élevé, j'attirerai le monde à moi" Merci Seigneur ! 

Ton Esprit me fait découvrir (en relisant ma vie dans la foi) que c'est toi qui me fais cheminer, évoluer dans ma vie spirituelle. Tu es la source de ma vie spirituelle !

Tu me demandes de m'y disposer, par la méditation de passages d'Evangile, chaque jour. Et ainsi tu peux venir me toucher, me parler…C’est pourquoi je prends l’habitude de te demander : « Est-ce toi Seigneur qui me parles, (à travers ces médiations que sont les pensées, les sentiments, les désirs qui me viennent) ? » Et je t’écoute….Tu peux alors, quelquefois, me manifester ta présence par une grande paix, une joie profonde, la chaleur de l'amour, une grande liberté ou un élan de vie, au fond de moi, qui m'envahit et me comble …furtivement : c'est ta manière de communiquer avec moi. Comment alors ne pas laisser jaillir ma reconnaissance …

Oui, merci Seigneur ! "

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

LEUR ESPRIT SAINT

Prière :

Esprit Saint verse en moi l'AMOUR de Dieu et l'AMOUR de mes frères,

pour permettre au Seigneur de "manifester" sa présence en mon coeur et dans ma vie, comme il nous l'a promis.

Esprit Saint, accorde-moi aussi la Foi qui m'aide à reconnaître les signes de ta présence.

Ainsi Je serai stimulé pour marcher à ta suite, mieux participer à son oeuvre ,

à ma place et avec les dons que tu m'as accordés.

PENTECÔTE : QUE DE MERVEILLES !

Préparations : La cinquantaine Pascale : Apparitions,

pour montrer, confirmer que Jésus est Ressuscité et aider les disciples à le reconnaître.

Pour les initier à une relation nouvelle avec lui.

Pour renouveler l'envoi en mission des apôtres.

et renouveler les Promesses de l'envoi de l'Esprit Saint.

L'Ascension et le temps avant la Pentecôte : apôtres rassemblés avec Marie se préparent à recevoir l''Esprit Saint : Comment ?

Ils se remémorent Jésus, lui le Messie, leur Seigneur, son enseignement (son amour et son message : aimer inséparablement Dieu et leurs frères) et son activité, son cheminement, sa mort sur la croix, sa résurrection.

Ils se rappellent la mission que le Seigneur leur a confiée (s'aimer entre eux, aller annoncer sa Bonne Nouvelle partout)

Ils se rappellent leur faiblesse

Ils se rappellent la Promesse que Jésus leur a faite de leur envoyer l'Esprit Saint avec sa Mission d'accompagnement. (Mission de l'E.S. Dans le projet de Dieu -par rapport à Jésus. Mission dans l'Eglise, en chaque croyant, dans le monde entier)

Ils se rappellent le travail de l'Esprit Saint enJésus;

Ils appellent cet Esprit Saint avec espérance !

La Pentecôte :

+ Comme au Sinaï, orage avec vent et éclairs, jour de fête de l'Alliance et du don de la Loi.

+ souffle, enthousiasme

+ communication en toutes langues

+ Côté universel

+ Parole de Dieu annoncée par Pierre

+ Conversions nombreuses , Baptêmes (signes de l'Alliance – Esprit Saint transmis

+ Vie de Communauté (cadre pour exercer l'amour fraternel.)

PRIONS L'ESPRIT SAINT

Esprit de feu, Souffle de vie, donnant dynamisme et élan (comme à la Pentecôte)

Esprit qui nous ramènes à Jésus et nous le fait comprendre

Esprit qui nous ouvres / Esprit qui libères, / 

qui nous apprends à parler. / Esprit qui rassembles.

Esprit qui nous fais découvrir Jésus à l'intérieur de nous et dans la vie des Communautés

Esprit qui transformes, change les coeurs / Esprit qui guides de l'intérieur

Esprit de lumière, qui nous aides au discernement

Esprit Créateur, de force

    = qui nous aides à lutter contre la violence, la brutalité, l'agressivité,                                       par la douceur, la patience, l'humilité, la maîtrise de soi, la paix.

        = qui nous aides à lutter contre l'esprit de jouissance, le laisser aller,                                 par la maîtrise de soi, le courage.

        = qui nous aides à lutter contre l'indifférence, l'enfermement sur soi,                                  par la bonté, l'amour, la bienveillance.

         = qui nous aides à lutter contre le découragement, la tristesse,                                         par la confiance en soi, en la vie, dans les autres, la joie, l'espérance.

Esprit qui purifies, libères, sanctifies / Esprit d'inventivité, d'initiatives

Esprit qui pries avec nous. / Esprit qui rends fils et frère.

Esprit de foi, d'espérance, de charité.

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Published by luc - dans VIE.SPIRITUELLE
2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 10:13

QU E L Q U E S   C O N S E I L S    S P I R I T U E L S

  • Prenons le temps de connaître nos mouvements intérieurs positifs ou négatifs. Allons jusqu’à repérer où est la source profonde qui peut conditionner nos comportements (agressivité ou manque de confiance en soi, par exemple, se manifestant par une sensibilité excessive aux encouragements ou aux critiques ou par des envies, jalousies vis-à-vis des autres, se déguisant quelquefois sous de beaux sentiments.

    L’origine de ce manque de confiance en soi remonte quelquefois à l’enfance où il y a eu un             défaut dans l’éducation.

   La découverte de cette marque peut être une vraie libération et le départ d’une vraie                    reconstruction. Elle permet de s’aimer soi-même et de pouvoir aimer vraiment les autres : «    aimer son prochain comme soi-même » ! Ainsi libérés de cette préoccupation, on peut passer à  l’étape suivante : ouverture aux autres

  • (Pour aimer vraiment les autres, il faut arriver à nous mettre à la place des autres, à voir leur besoin d'être aimés s'exprimant de telle ou telle manière et y répondre (comme le Bon Samaritain)
  • Quand il y a eu conflit, n’en restons pas au niveau psychologique (cherchant qui a raison ! ou pensant à la blessure reçue !) ni au niveau moral (cherchant qui est responsable ? Coupable ?), mais accédons au niveau de la foi, du sens (cherchant de quoi le Seigneur veut nous purifier ! Comment il veut nous faire grandir ! )
  • Ne nous préoccupons pas seulement, ni d’abord, de vie morale (manque de maîtrise sexuelle, méchanceté, paresse, laisser aller etc..), mais visons la vie spirituelle (où en est notre relation avec le Seigneur ?)
  • Cherchons à passer de notre Foi d’enfance à une FOI ADULTE. Comment ? Par exemple, en cherchant quels traits du visage du Seigneur Jésus nous touchent personnellement !

Ou encore comment, dans notre vie personnelle, il y a eu un (ou des) évènements qui ont provoqué en nous une forte émotion et nous ont poussés à prier ! Comment était notre prière ? Et nous est-il arrivé de reconnaître, à des signes, que le Seigneur nous avait écoutés ?

Ou encore, passer d’une manière de prier enfantine, où nous demandons au Seigneur d’intervenir directement, en réponse à notre demande, sans notre participation, à une nouvelle manière de prier plus adulte. Cette dernière, tient compte du fait que le Seigneur nous a déjà donné des capacités de contrecarrer le négatif en nous ; nous lui demandons de nous éclairer et nous donner le courage d’exercer ces capacités.

  • Pour PRIERE

+ Périodiquement faisons une Lecture continue d'un Evangile, à larges tranches, avec, à la fin, relecture du même texte en diagonale, pour y chercher le passage qui nous a touchés, qui « nous a parlé » et ainsi amorcer le dialogue avec le Seigneur …

+ Méthodes d'oraison :

Une manière de développer notre méditation peut consister à laisser la Parole de Dieu choisie investir toute notre personne …(quel message de Foi le texte adresse-t-il à mon intelligence ?puis comment il touche mon affectivité, mon cœur ?enfin à quoi il me pousse ? )

Une autre manière de faire : prenons les vertus théologales comme repères pour approfondir le texte : FOI (passons du temps à l’émerveillement de Foi), puis la CHARiTE (comment il touche notre affectivité, il manifeste l’amour de Dieu) ; l’ESPERANCE(comment il nous ouvre un avenir)

Un autre cheminement possible : Après avoir lu le texte (ou fait mémoire de tel évènement important) nous nous interrogeons sur la DENSITE (le poids, l’ intérêt) de la réalité dont il est question, introduisant à l’émerveillement, au sens du Mystère. Puis, en un 2° temps, nous nous interrogeons sur l’INTENSITE d’accueil ou d’engagement qu’il appelle (lutte contre la tiédeur ? la superficialité ? pour un amour fort ?). Et, en un 3° temps, sur l’OUVERTURE aux autres, ouverture vers l’avenir où il me pousse.

ALLONS JUSQU’AU BOUT du cheminement de l’oraison, jusqu’au moment où je poserai la question « Est-ce toi, Seigneur, qui me parle ainsi (à travers les pensées, sentiments, désirs qui me sont venus) ? » Moment de silence, puis Action de grâce …

+ Cherchons la Communication avec Dieu (écoute, prière, réponse). Visons ce but, n’en restons pas à la fidélité à des moyens.

+ Apprenons à produire une “vraie“ supplication en y mettant toute notre personne, sur des points qui nous semblent vitaux, avec une confiance totale. Puis cherchons comment le Seigneur nous a exaucés...
  • Dieu a un dessein avec nous, quelque chose à réaliser et il nous appelle à travailler à son Royaume ! (pour la liberté, la fraternité, la joie, la vie...

 

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25 décembre 2016 7 25 /12 /décembre /2016 18:49

TROISIEME PARTIE : EXPLICATIONS.

 

La Méthode :

Pour étudier la Famille de JESUS, j’ai utilisé la SYSTEMIQUE qui con-siste à ne retenir que les informations concordantes. Par exemple :

Dans le Tableau que Maria Valtorta dresse de la Famille de JESUS (à la page 418 de son Dictionnaire), ELISABETH apparaît bien être la « cousi-ne germaine» de MARIE, selon le mot retenu par les traductions de la Vulgate en langues vernaculaires, alors que le texte même de Luc la présente comme la femme âgée (proche de la ménopause) d’un époux qui l’est au moins autant, alors que MARIE paraît être une adolescente récemment devenue pubère. Cette différence d’âge implique l’existence d’une génération intermédiaire (qui correspondrait à celle du Joachim de la légende et d’Anne son épouse) entre le ménage de MARIE et JOSEPH et celui d’ELISABETH et ZACHARIE. La traduction précise devrait être : « ta grand ’parente Elisabeth… ».

Au contraire de ceux qui ne collectent que les informations discor-dantes, quitte à aller  fouiller  dans les « Tolédoth Yéshou » de la litté-rature para-rabbinique.

L’ANASTYLOSE est une restauration SYSTEMIQUE d’un monument de l’Antiquité, à partir des pierres qu’il en reste sur son site et aux alen-tours, afin de pouvoir le « remonter » à l’identique. Elle s’oppose à la DILAPIDATION qui a fait disparaître des monuments comme la forte-resse de la Bastille ou l’abbatiale de Cluny.

Un exégète calviniste écossais, Richard Bauckham, a consacré 40 pa-ges (5 à 44) à identifier les parents de Jésus. Il a commencé par les femmes, les MARIE. A après avoir échoué à démêler le problème que pose, en particulier, MARIE, mère de JACQUES et de JOSEPH, selon Matthieu, ou de JACQUES-le-Jeune (confondu avec le fils d’ALPHEE), et de JOSES, selon Marc, il écrit, page 15 :

Nous devons conclure que nulle parente de JESUS n’apparaît parmi ses disciples féminins nommées par les auteurs des Evangiles synoptiques.

Cela ne ressemble-t-il pas à une DILAPIDATION ?

L’ANASTYLOSE de la Famille de JESUS, à partir des MARIE qui la com- posent, ne prendrait-elle pas pour MODELE, le HAREM juif qui ras-semble, dans un même espace de la maison « à l’ouest et au fond » (J. Ebeling, 2013), les épouses respectives de plusieurs frères vivant sous le même toit, selon le souhait du Psaume 133, 1 

Qu’il est bon, qu’il est beau pour des frères d’habiter ensemble ?

Un professeur du Centre de Sèvres m’a rétorqué : « le HAREM n’est pas documenté dans la Nouveau Testament ! »

Qu’à cela ne tienne : la Maison royale de JOSEPH et la MAISON sacer- dotale de ZACHARIE devaient rassembler assez de frères dans leurs murs pour nécessiter l’existence d’un HAREM. (Nos contemporains juifs préfèrent le mot GYNECEE.) C’est ainsi que j’ai pu créer le Tab-leau de la page 4. Le problème qui a embarrassé Richard Bauckham est résolu par l’ouvrage de Simon C. Mimouni,  cité plus haut (p. : 2). Le père de JACQUES le Juste (et de JOSE/PH) n’est pas ALPHEE, mais SIMEON dont le ministère sacerdotal s’est intercalé entre celui de son grand-oncle ZACHARIE et celui de son fils JACQUES le Juste. Josef Blinzler l’a deviné dans son ouvrage de 1967, sans avoir lu l’Anthro-pologie structurale I de Claude Lévi-Strauss qui affirmait :

On n’a donc pas besoin d’expliquer comment l’oncle maternel fait son apparition dans la structure de parenté : il n’y apparaît pas, il y est immé- diatement donné, il en est la condition.

Pour comprendre ce texte, il faut se reporter aux sociétés pré-étati- ques, comme les Tribus, où les parents fixent, selon la coutume, le montant des gratifications dues par le mari à la famille de l’épouse qui, pour lui, s’est privée d’elle et de sa « force de travail ». Strict contemporain des nouveaux époux, c’est lui qui contrôle comment son beau-frère s’acquitte de ses devoirs envers sa sœur et sa propre famille : lui et ses frères ; ce qui, pour ses neveux, lui donne plutôt l’air d’un « Tonton Pic’sous » !

QU’EN EST-IL DE LA POSITION CATHOLIQUE ?

Elle est, en quelque sorte définie par cette phrase extraite de la note 2, à la page 567 de l’ouvrage du P. M.-J. LAGRANGE intitulé : L’EVAN-GILE DE JESUS-CHRIST – Gabalda –1928. :

Dans le texte de Jo XIX, 25… nous ne voyons pas dans la sœur de la Mère de Jésus Salomé, mais une autre Marie, mère de Jacques et de José (Mc. XV, 40).

Or si l’expression l’autre Marie caractérise bien, chez Mat. XXVII, 61 et XXVIII 1, la mère de José (Mc. XV, 47) et de Jacques (Mc. XVI, 1), elle ne saurait être confondue avec Marie de Clôpas (Jo XIX 25), lequel, sous son surnom de CLÔPAS est père de SIMEON, deuxième évêque de Jérusalem et neveu du prêtre SIMEON, aîné des frères de la Mère de JESUS, dont il porte le nom (Hist. Eccl. III, 11) ; et père, sous son vrai nom de JACQUES, de JUDE (Luc 6, 16). Ces deux frères aînés constituant la « dyade léviratique » davidide, alors que, d’après Hégésippe (Hist. Eccl. II, 23,5-6), JACQUES le Juste, premier évêque de Jérusalem, est un prêtre attaché au Temple de Jérusalem, où il succède à son père, lui-même, petit-neveu et successeur de ZACHA-RIE.

Page 142 de son ouvrage cité, JACQUES LE JUSTE… Simon C. Mimouni décrit ainsi la « position de Jérôme » :

elle est des plus complexes, pour ne pas dire des plus farfelues : elle aboutit à la neutralisation totale des quatre frères de Jésus dont deux (Jacques et Joseph) ont pour mère Marie, femme d’Alphée, et deux (Jude et Simon) ont pour père Clopas, frère de Joseph ---- Marie et Clopas, avec chacun deux fils s’étant mariés en secondes noces.

On peut noter que Jérôme, ignorant la structure familiale particulière de la « dyade adelphique » reconnaît cependant que ces quatre frè- res n’appartiennent pas à la même Tribu. Il pense qu’Alphée est un lévite, à cause de Mc 2, 14 : « Jésus vit Lévi, le (fils) d’Alphée » et de Mc. 3, 18 : « Jacques, le (fils) d’Alphée », ce pourquoi il en fait le père de JACQUES-le-Mineur (qui porte en fait le nom de son bel-oncle da-vidide : JACQUES-dit-CLÔPAS !), et de JOSE (qui porte celui de son bel-oncle JOSEPH !). Comme le Protévangile de Jacques fait de la mè-re de JESUS, une « fille unique », il n’a pas pu imaginer que le père des deux frères lévites de JESUS était l’aîné des frères de celle-ci, dont il ignorait probablement le nom, ou le confondait avec le « Vieil-lard Syméon ». Mais Lagrange, et, après lui, les exégètes catholiques, confond en fait les deux MARIE en attribuant à l’épouse de CLÔPAS la maternité des « frères lévites » de JESUS.

Mais cette confusion de ces deux MARIE entraîne celle de leurs époux. Là où Jérôme voyait deux pères : ALPHEE et CLÔPAS, nos exé- gètes catholiques n’en voient plus qu’un : CLEOPHAS qui est le pro-duit de deux confusions majeures. La première a été annoncée dès la première page de cet article, où, par pure vergogne, le surnom peu reluisant de JACQUES, frère de JOSEPH, a été « dissimulé » dans le nom de CLEOPAS, un Pélerin d’Emmaüs. La seconde a consisté à ima-giner que CLÔPAS et ALPHEE n’étaient qu’une seule et même person-ne, sous un prétexte pseudo-philologique que n’ont admis ni Renan, ni Lagrange, et qui a produit ce monstre linguistique qui n’a d’autre équivalent dans la Bible que le nom de JEHOVAH : CLEOPHAS.

Ce procédé montre que ces exégètes ignorent deux choses :

1° que si la famille paternelle de JESUS était Judéenne, sa famille mater-nelle était Lévitique.

2° que l’accession au sacerdoce lévitique était héréditaire. Si dans une famille il y a un prêtre, il a eu, nécessairement, un « prédécesseur » et il aura, nécessairement, un « successeur ». ZACHARIE n’est pas un aérolithe tombé du ciel. Il a eu un père prêtre, un petit-neveu prêtre et même un arrière-petit-neveu prêtre. Le témoignage de l’historien Hégésippe n’a rien d’une « légende tardive » comme le présumait l’exégète, dit « histo-rien », Charles Perrot. Et, d’après un autre historien, Joachim Jérémias, l’accès au Presbyterium du Temple était strictement contrôlé, un fils de JOSEPH ou de son frère JACQUES dit CLÔPAS, n’aurait jamais pu y ac-céder, n’en déplaise à l’exégète Etienne Nodet.

 

CONCLUSION :

DISTINGUER, c’est voir et CONFONDRE, ignorer ! Grace aux profon-des études du Professeur Simon Claude Mimouni qui ont été ras-semblées dans son dernier livre : JACQUES LE JUSTE, FRERE DE JESUS DE NAZARETH, on peut, aujourd’hui, se faire une idée à peu près exacte de la FAMILLE de JESUS. Mais, en décapant les textes de leurs « accrétions millénaires », on découvre une autre importante vérité : si JACQUES, le frère de JOSEPH, a hérité de lui le titre et les fonctions de « Fils de David » à la place de JESUS, son neveu intestat, -- au point de s’attirer le surnom de CLÔPAS : le Voleur, c’est que JOSEPH et MARIE n’ont pas eu d’autres fils que JESUS, si bien que le titre de VIERGE MARIE qui inclue aussi sa VIRGINITE PERPETUELLE, n’est pas usurpé, mais, historiquement, bien documenté.

Je rends grâces au Seigneur d’avoir caché ces choses aux savants exégètes et aux prestigieux historiens, et l’avoir révélé à un simple « Professeur des Ecoles ».

 

Pontmain, le 8 décembre 2016 – En la fête de l’Immaculée Conception -- Michel Oger, Missionnaire Oblat de Marie Immaculée.

 

 

 

 

 

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25 décembre 2016 7 25 /12 /décembre /2016 18:11

Michel OGER, O.M.I.

UN HISTORIEN ET ANTHROPOLOGUE VOUS PRESENTE LA FAMILLE DE JESUS.

LA FAMILLE DE JESUS-CHRIST

On sait que tout le monde n’est pas d’accord sur la composition de la Famille de Jésus ; cela tient à ce que les évangélistes ont concentré leur regard sur sa personne et celles de ses principaux disciples plutôt que sur les membres de sa famille C’est ainsi que Jean l’évangéliste n’appelle jamais « sa mère » de son nom véritable : MARIE.

Certains affirment que Jésus avait des frères et des sœurs, « comme tout le monde », mais ils se gardent bien de dire que ses parents, MA-RIE et JOSEPH, en avaient aussi, « comme tout le monde » ! Si bien que JESUS, tout fils-unique qu’il était, pouvait avoir aussi des oncles et tantes, des cousins et cousines « comme tout le monde » !

Mais ils ont une excuse : les Evangiles ignorent leurs noms et n’en re- connaissent qu’un seul, identifié, un siècle plus tard, par un historien chrétien, Hégésippe, comme étant l’aîné des cadets de JOSEPH, mais il n’apparait qu’en Jean (19, 25) et sous un surnom si peu reluisant qu’il pourrait bien avoir été une des causes de la publication tardive (vers l’an 90) du Quatrième Evangile : CLÔPAS, « le Voleur » ! Grâce à Dieu, un Pèlerin d’Emmaüs (Luc 24, 18) a eu la bonne idée de s’ap-peler CLEOPAS… ce qui a permis aux lecteurs liturgiques et aux tra-ducteurs en langues vernaculaires de faire disparaître ce scandale.

PREMIERE PARTIE : LES PERSONNES.

Les PARENTS :

Nous connaissions la SAINTE FAMILLE : JESUS d’abord, puis sa mère : MARIE, et son père légitimé : JOSEPH. Nous connaissons maintenant l’aîné de ses oncles paternels : JACQUES dit CLÔPAS (le voleur). Dans l’Evangile de Luc (6,16), ce dernier est dit : père de JUDE, mais dans Hégésippe (Histoire Ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée - III, 11), c’est sous son surnom de CLÔPAS qu’il est dit : père de SI-MON/SIMEON. Ainsi, nous apprenons que les derniers nommés dans les deux listes des « frères se Jésus » (Matthieu 13, 55 [SIMON et JU-DE] et Marc 6, 3 [JUDE et SIMON]) sont les fils aînés de l’oncle pater-nel de JESUS, JACQUES dit CLÔPAS. Ils sont donc les deux aînés (une dyade léviratique) de la demi-douzaine de cousins (et d’autant de cousines) de JESUS, issus de son côté paternel. Parmi ses tantes pa-ternelles figure une SALOME qui accompagnera deux MARIE au Tom-beau (vide) de JESUS, le matin de PAQUES (Marc 16, 1).

Passons, maintenant, à la famille maternelle de JESUS. Une surprise nous y attend : le nombre des MARIE : 1°, sa mère (passim) ; 2°, la sœur (de gynécée) de sa mère, épouse de CLÔPAS (Jn 19, 25 -- et mè-re de JUDE et de SIMON/SIMEON) ; 3°, la mère de JACQUES-le-Jeune et de JOSE/PH (Mt 27, 56//Mc 15, 40) et 4°, la nièce de cette derniè-re, MARIE de Magdala.

Dans son dernier ouvrage : JACQUES LE JUSTE, FRERE DE JESUS DE NAZARETH (Bayard – 2015), le Juif sépharade Simon Claude Mimouni consacre tout un chapitre (Chap. V, pp. 269-300) à son Tombeau, sis dans la Vallée du Cédron, qui abrite, outre les restes de sa personne, ceux de deux autres : ceux d’un bien connu : ZACHARIE et ceux d’un inconnu : SIMEON dont le nom s’intercale entre ceux de JACQUES et de ZACHARIE. Ce SIMEON apparaît, dès lors, comme l’héritier du sa-cerdoce de ZACHARIE et le père de JACQUES LE JUSTE qu’Hégésippe (Hist. Eccl. II, 23, 5-6) présente comme un prêtre attaché au Temple de Jérusalem. Il ne faut pas confondre ce SIMEON avec le vieillard du même nom dont Luc a, justement, compliqué l’orthographe : SY-MEON. On obtient ainsi une « lignée » de trois prêtres, ce qui est conforme au sacerdoce lévitique dont la charge était héréditaire.

Il est fort probable que ZACHARIE, après le passage de l’ange qui l’a rendu « infirme » en le privant de parole, ait dû « résigner ses fonc-tions ». Son fils JEAN, à peine conçu, ce fut un petit-neveu qui lui suc-cèda : ce SIMEON était dans le même rapport de parenté avec ZA-CHARIE que MARIE avec l’épouse de ZACHARIE : ELIZABETH.

NB. De qui JOACHIM occupe-t-il la place?

D’après un évangile apocryphe, contemporain de l’historien Hégésip-pe, intitulé PROTEVANGILE de JACQUES, ce JOACHIM serait un cou-sin issu de germain de JOSEPH, le père légitimé de JESUS. Le but de la manœuvre serait de faire de la mère de JESUS, non pas une « fille d’Aaron » comme ELISABETH, sa parente, (Luc 1, 5), mais une « fille de David » comme l’Eglise Catholique le chante le jour de son anniversaire :

Célébrons la naissance de la Vierge Marie, elle est de la race d’Abraham, de la tribu de Juda et de la maison de David. (Laudes du 8 septembre) .

Tout cela parce que JOSEPH n’étant pas « père biologique » de JESUS, il ne pouvait être « fils de David » que par sa mère. CQFD.

On a là un exemple de lecture purement rationnelle, pour ne pas dire « rationaliste » de la situation, due à l’ignorance des réalités sociales du « Monde où vivait Jésus ». Ce genre de lecture, appelé par Luther « Libre Examen », est aujourd’hui la « Critique de la rédaction ».

 

EN REALITE :

JOSEPH a été « reconnu officiellement père biologique de JESUS » lor-qu’à la PRESENTATION de leur enfant au Temple de Jérusalem, il dut être purifié d’avoir, lui, un judéen, fécondé, selon toute apparence, MARIE, une lévite-esclave du Seigneur (Cf. Lv 19, 19-22 // 12, 8 ; Esd 10, 18-19 ; Lc 2, 22).

Dans la réalité, ZACHARIE, époux d’une ELISABETH, n’était pas l’aîné de sa fratrie : il en est le second-né. S’il est devenu prêtre c’est en hé-ritant des fonctions de son frère aîné, mort avant que son propre fils n’ait atteint l’âge (20 ans) d’entrer dans le presbyterium du Temple de Jérusalem. Ce fils, neveu de ZACHARIE, serait le père de SIMEON et de MARIE, mère de JESUS. C’est en cela qu’il tient la place de JOA-CHIM. Comme on ignore son nom, on peut garder celui de JOACHIM, ce qui permet d’allier la Légende à la Réalité et de se repérer plus aisément dans la succession de ZACHARIE.

TABLEAU DU CŒUR DE LA FAMILLE DE JESUS.

DAVIDIDES LEVITIDES

JACQUES dit CLÔPAS + MARIE 2 JOSEPH + MARIE 1 SIMEON + MARIE 3 JUDE JESUS JACQUES LE JUSTE SIMON/SIMEON JOSE/PH MARIE 4

 

LEGENDE : Les QUATRE MARIE :

1°- du gynécée de Nazareth : MARIE 1 et 2 sont deux cousines ger-maines originaires du gynécée de Nazareth : elles sont « sœurs de gyné-cée ».

2°- du gynécée de Magdala : MARIE 3 et 4 sont originaires du gynécée de Magdala, la première, MARIE 3 est l’épouse de SIMEON et la tante de MARIE 4, fille aînée de son frère et probablement destinée par SIMEON, oncle maternel de JESUS à l’épouser.

Un troisième gynécée se trouve près de Jérusalem et de bethléhem, à AÏn Karem, résidence de ZACHARIE et d’ELISABETH. Les davidides JOSEPH et JACQUES y seraient nés, mais auraient pris leurs épouses dans le gynécée de NAZARETH.

Les COUSINS :

En 1863, Ernest Renan publiait une VIE DE JESUS qui fut un véritable best-seller. Rationaliste, il était convaincu que JESUS avait des frères dont il était l’aîné, or quand l’historien qu’il était aussi a voulu en faire l’appel seuls ses cousins ont répondu présent, tous, sauf un : JOSE/PH, le deuxième dans les listes de Matthieu 13, 55, et de Marc 6, 3. Mais pour ne pas se dédire, il a imaginé l’erreur de l’évangéliste, qui, ignorant les noms de ses (quatre) « vrais frères », leur a prêté les noms de ses (trois) « cousins germains ».

L’erreur commune des exégètes a été d’imaginer qu’ils formaient une fratrie de quatre frères, avec ou sans JESUS. (Cette erreur s’ajoute à celle qui tient MARIE pour une « fille de David ».) En réalité, nous sommes en face de deux paires de frères aînés, dont chacune peut être appelée « Dyade léviratique ». Comme l’espérance de vie à la naissance avoisinait 27 ans, il était nécessaire d’adjoindre au « premier-né », héritier de tout, un « second-né » susceptible de le remplacer ins-tantanément, voire même jusque dans son… lit, c’était le « lévirat ».

Enumérons ces trois cousins :

JACQUES-dit-le-Jeune, (en Marc 15, 40), puis, le-Juste (= le-Prêtre) en Hist. Eccl. II, 23, 4 ; et encore le « Frère du Seigneur » par Paul (Ga 1, 19). Hégésippe le présente comme prêtre attaché au Temple de Jéru-salem et comme le premier évêque de la Communauté chrétienne de cette ville. C’est en tant que tel qu’il préside au « Concile de Jérusa-lem » (Ac 15, 13-21). Il meurt martyr en 62, avec quelques autres se-lon Flavius Josèphe (BJ XX, 8)

Au sujet de SIMEON, Hégésippe écrit :

Après que Jacques le Juste eut été martyrisé,… c’est le fils de son oncle, Siméon, fils de Clopas qui fut établi comme deuxième évêque [de Jérusalem]… parce qu’il était un cousin du Seigneur [JESUS] (Hist. Eccl. IV 22, 4). C’est moi qui souligne.

SIMEON serait mort martyr sous Trajan, en 107, à l’âge de 102 ans, âge que la légende hagiographique a « gonflé » jusqu’à 120 ans.

Au sujet de JUDE, Hégésippe écrit encore :

On dénonça deux petits-fils de JUDE comme étant de la race de David… Domitien César (81-96) leur demanda combien de propriétés ils avaient et de quelles richesses ils disposaient. Ils dirent qu’à eux deux ils dispo-saient d’une terre de 39 plèthres (3ha.58a.4Ica. = 12 arpents) qu’ils tra-vaillaient eux-mêmes de leurs mains. Domitien les négligea et les ren-voya libres.

Du fait qu’ils étaient deux, on peut penser qu’il s’agit de la « dyade lé-viratique » formée du « Fils de David » en titre et de son adjoint puî-né. Les questions posées par Domitien sur leurs propriétés et leurs biens suggèrent qu’ils ont été dénoncés comme étant des Princes de la Maison de David.

Le deuxième frère de JESUS, JOSE pour Marc et JOSEPH pour Mat-thieu ne fait l’objet d’aucune notice de la part d’Hégésippe.

A ces cousins germains de JESUS, il faut ajouter une jeune fille de la même génération : MARIE de Magdala, sa cousine issue de germain que son oncle maternel SIMEON lui destinait en mariage.

A l’époque, un garçon de 13 ans, considéré comme adulte (Bar Mitsva), pouvait épouser une fille de 12 ans et demie. (A Rome les âges minima étaient de 14/12 ans). Comme les fiançailles duraient habituellement un an, JOSEPH a emmené son fils de 12 ans à Jérusalem, à la rencontre du beau-frère de son oncle SIMEON, pour lui demander en mariage sa fille aînée, une MARIE. Mais JESUS n’a pas souhaité « ne faire qu’un » avec elle, parce que, de toute Eternité et pour toujours « il ne fait qu’un » avec son Père et qu’il ne s’est incarné que pour que nous aussi, nous puissions « ne faire qu’un » avec lui comme avec son Père… dans l’Eternité.

RECAPITULONS :

La Famille de JESUS nous est apparue comme l’union de deux Mai-sons : celle de David dont les chefs furent JOSEPH, puis JACQUES-dit-CLÔPAS, « vivant en symbiose » avec une Maison sacerdotale dont les chefs successifs auront été ZACHARIE, SIMEON et JACQUES le Juste.

Pourquoi cette association ?

L’explication la plus plausible est qu’il était promis à la Maison de Da-vid la naissance d’un MESSIE, « sauveur de la patrie ». Or, cette Mai-son était menacée de disparition, l’épisode midrashique du Massacre des Saints Innocents (Mat 2, 16 -18) nous le rappelle. Il était donc né-cessaire de la protéger. Une Maison sacerdotale a pris sur elle de le faire, d’autant plus aisément que, dans les milieux sacerdotaux, on s’était pris aussi à rêver d’un « Messie d’Aaron » (nullement promis) qui « oindrait » le « Messie d’Israël » et lui imposerait d’appliquer ri-goureusement la TORAH dont l’oubli avait justement plongé ISRAËL dans le malheur.

On a donc affaire à une alliance de circonstance dont le but apparaît être « l’Avènjavascript:void('Coller comme texte brut')ement simultané » des deux MESSIES. Tant qu’il ne s’agissait que de « procréer » d’éventuels MESSIES, tout allait pour le mieux, mais les choses se sont gâtées quand le MESSIE, le vrai, celui de la Promesse, est né… dans une étable !

Cette Maison sacerdotale en fut totalement désarçonnée, d’autant que JESUS n’a rien fait de ce qu’elle attendait de lui : au lieu de se marier et de prendre le Pouvoir, non content de rester célibataire (Et la Dynastie ?), il s’est fait le disciple d’un lévite de leur Maison : JEAN-BAPTISTE, au point qu’on a fini par lui demander : « Es-tu celui qui doit venir ? Ou devons-nous en attendre un autre ? » Le premier à n’y pas croire n’en fut-il pas le chef lui-même : ZACHARIE ? (Luc 1, 18-20).

DEUXIEME PARTIE : LES RELATIONS.

On doit à un bibliste de la Réforme, Pierre-Antoine BERNHEIM, cette « perle » issue de sa pratique du Libre Examen :

« De même est-il apparu que Marc et Jean avaient, pour des raisons po- lémiques présenté les relations entre Jésus et sa famille sous un jour par- ticulièrement défavorable. S’ils n’ont pas créé ce conflit de toutes pièces, sans doute ont-ils amplifié un antagonisme ou un évènement de moin- dre gravité ». (JACQUES, FRERE DE JESUS - Albin Michel – 2003 – p. 128).

Première constatation : l’auteur de ces lignes se considère comme un véritable historien, qualité qu’il dénie aux auteurs de cette infor-mation dont l’inanité lui est « apparue » ! Il ne se trompe pas, lui ! On a rencontré plus haut (p. 5) une attitude identique avec un Ernest Renan affirmant sans ambages que « l’évangéliste » avait, par igno-rance, donné aux vrais frères de JESUS les noms de ses cousins ger-mains !

Or on vient justement de voir que la famille maternelle de JESUS était littéralement « désarçonnée » par son comportement qui ne corres-pondait pas du tout avec l’idée qu’elle se faisait d’un MESSIE venu rétablir la Royauté en Israël !

Deuxième constatation : l’auteur en est resté, par « conviction de ré-formé » (pour ne pas dire « par préjugé rationaliste »), à l’illusion d’une « fratrie » de « cinq frères unis comme les doigts de la main !», alors queSimon C. Mimouni nous affirme que :

Si Jésus a eu des cousins, et surtout s’ils ne sont pas nés de la même mè- re, on n’a pas pu, en araméen, les appeler autrement que ses frères. (in EUKARPA (Cerf – 2011 – p.240-141) ou JACQUES LE JUSTE… (Bayard - 2015 – p. 131).

Et, il précise même (en EUKARPA - p.240), que le mot hébreu ou ara- méen signifiant « frère » est, automatiquement « rendu en grec par le mot adelphos ».

JESUS ET SES ASCENDANTS.

JESUS n’est soumis qu’aux hommes de sa famille ; sa réaction à la discrète intervention de sa mère, lors qu’aux Noces de Cana, le vin vint à manquer, le montre assez.

Quand son père JOSEPH l’invite à monter à Jérusalem, alors qu’à douze ans il n’y est pas encore tenu, afin de profiter de la rencontre familiale, et surtout, de la présence du bel-oncle à qui il devait de-mander en mariage la fille aînée, une MARIE à lui destinée de longue date, il s’exécute sans rechigner, quitte à s’arranger pour faire « faux bond » à l’heure du « rendez-vous » !

L’épisode des « fiançailles manquées de JESUS » (qui devrait être le ti-tre de ce passage de l’Evangile de Luc - 2, 41-51) se clôt par cette re- marque : « Puis il descendit avec eux {ses parents] à Nazareth ; il leur était soumis ». En réalité, il l’était à JOSEPH, son père, à son oncle pa-ternel, JACQUES dit CLÔPAS, mais, surtout à son oncle maternel, le véritable chef de la famille sacerdotale dont il était le doyen-prêtre, SIMEON.

Avant d’aller plus loin, précisons que dans la tradition juive, l’oncle pa-ternel est le grand ami de ses neveux, alors que l’oncle maternel fait plu-tôt figure d’épouvantail : L’oncle modèle fut Abraham qui, non seule-ment sut « émanciper » son neveu Lot en l’appelant « frère », mais sur-tout en volant à son secours quand les rois de la basse vallée du Jourdain s’en étaient emparé. Le contre-modèle est Laban, frère aîné de Rébec-ca, la mère d’Esaü et de Jacob, qui tint ce dernier en esclavage durant quatorze ans pour lui avoir accordé en mariage ses deux filles, Lia et Rachel.

Les « fiançailles manquées de JESUS » ont eues un effet dramatique dans ses relations avec SIMEON. Cette « rupture unilatérale du con-trat qui liait sa famille royale à la famille sacerdotale de sa mère » pouvait signifier qu’il se considérait comme le MESSIE attendu, mais on voyait mal comment il aurait pu « régner éternellement » sans qu’une épouse lui ait donné des héritiers !

En fait, sans héritier, il devenait « intestat », c’est-à-dire, une « bran-che morte » dans « l’arbre généalogique de la famille royale ». Aussi peut-on soupçonner cet oncle d’avoir cherché, par tous les moyens, à le faire revenir sur sa décision.

D’après Matthieu (4, 13), Capharnaüm serait « sa ville ». Il aurait pu y résider, entre la rupture de ses fiançailles et le jour où la mort de ceux à qui il était soumis, JOSEPH et SIMEON, l’aurait libéré. Capharnaüm se trouve à quelques kilomètres au nord de Magdala, ville tournée vers la pêche dans les eaux du lac de Génésareth, et autant au sud de Bethsaïde où le Jourdain se jette dans le lac, charriant, sans doute, aux crues, des troncs d’arbres dont on pouvait tirer de quoi faire des barques ou les réparer. Compte tenu de la profession artisanale qu’on lui prête, ainsi qu’à son père JOSEPH, on peut, peut-être, imaginer encore qu’il ait été condamné par son oncle SIMEON à une sorte de « travaux forcés » consistant à entretenir une partie de la « flotte de pêche » travaillant sur le lac.

Du fait de la proximité de Capharnaüm et de Magdala, on peut aussi imaginer que la jeune fille à qui il avait tourné le dos ait voulu joindre ses efforts à ceux de son père et de son bel-oncle SIMEON pour amener JESUS à composition en tentant de le « vamper ». Ce serait à cette occa-sion qu’il l’aurait libérée des sept démons qu’elle avait appelé à la res-cousse.

Sans doute a-t-il pratiqué, durant tout ce temps-là, les attitudes conci-liantes qu’il prônera plus tard à ses disciples : « Si quelqu’un te réqui-sitionne pour faire mille pas, fais en deux mille avec lui ! » (Mt 5, 41), c’est tout ce dont on peut être à peu près sûrs !

Avec son oncle paternel, JACQUES dit CLÔPAS, les relations furent bien différentes, en effet, du fait de son célibat qui le rendait intes-tat, c’était, lui, le frère cadet de JOSEPH qui allait hériter, à sa place, du titre et des fonctions de chef de la Maison de David, à la mort de JOSEPH. Ils en étaient bien conscients tous les deux et cette éven-tualité a dû faire l’objet de nombreuses conversations entre eux. Il ne serait pas alors impossible que ce soit JESUS lui-même qui l’aurait traité, pour la première fois, en manière de plaisanterie, de « cher supplanteur ! », sans doute, directement en grec : « Philê Klôpa ! ».

Mais, JACQUES ne pouvait hériter de son frère défunt qu’à la condi-tion expresse que JOSEPH n’ait pas eu d’autres fils que JESUS. En effet, selon la Loi de Moïse, (Nombres 27, 6. 8-10) si quelqu’un meurt intestat, -- ce serait le cas de JOSEPH, du fait que son fils unique, JESUS, est lui-même intestat --, ce n’est qu’alors que son frère puîné peut en hériter de plein droit.

Que JACQUES ait hérité de son frère aîné JOSEPH est confirmé par les faits suivants :

1° - Aucun des « frères présumés » de JESUS n’a été « appelé : Fils de Da-vid ». Tout au plus « Frère du Seigneur » : JACQUES le Juste, ou « Frère du Sauveur » : JUDE. (On peut noter qu’il s’agit là des deux aînés des « dya-des léviratiques » : a) lévitique (JACQUES) et b) davidique (JUDE) ).

2° - Le fait que les petits-fils de JUDE, fils aîné de JACQUES-dit-CLÔPAS, aient été inquiétés sous le règne de Domitien pour leur appartenance à la Maison de David (cf. p.6) suggère la « dévolution » du titre de « Fils de David » de la famille aînée de JOSEPH à la famille cadette de son frère JACQUES-dit-CLÔPAS.

Les relations de JESUS avec son père JOSEPH devaient être emprein-tes de formalisme, car la Loi de Moïse, imposait aux pères de famille des obligations strictes, en particulier, la transmission obligatoire de la Loi elle-même. Ainsi le fait qu’il ait emmené à Jérusalem son fils âgé de 12 ans pour qu’il puisse dès ses treize ans, obéir sans retard ni délai à la Loi de Moïse qui ordonne aux BAR MITZVA de « quitter père et mère pour s’attacher à leur femme et ne faire plus qu’un avec el-le ». Cependant, le fait que JOSEPH n’ait pas cherché à lui donner des frè-res et des sœurs suggère l’affection prévenante qui les unissait. Lui et Marie son épouse « communiaient dans l’adoration légitime » de leur fils. « Légitime » et non seulement « sentimentale » car, à cha-que instant, ils « sentaient » que leur enfant était Fils de Dieu.

JESUS ET SON COUSINAGE :

Ce sentiment d’admiration et même d’adoration devait être partagé, au moins par sa famille paternelle, son oncle JACQUES et ses deux fils, JUDE et SIMON/SIMEON, et dans sa famille maternelle par celle qui lui était destinée, mais à laquelle il a évité de se fiancer, sa cou-sine issue de germain, MARIE de Magdala qui, manifestement l’a tou- jours « adoré ». Il était aussi « adoré » de toutes ses tantes, mater-nelles : les MARIE, autant que paternelles, comme cette unique SALOME de Marc 15, 40 – 16, 1 ; dont Matthieu 27, 56, a fait la mère des fils de ZEBEDEE.

Mises à part les femmes, et peut-être JEAN-BAPTISTE, ses cousins lé-vitides, JACQUES-le-Juste et son frère JOSE/PH ne semblent pas avoir figurés parmi ses dévots. JACQUES-le-Juste appelé dans sa jeunesse JACQUES-le-Jeune (à la suite de son bel-oncle JACQUES, le frère cadet de JOSEPH) serait né six ou sept ans avant JESUS et devenu prêtre à la mort de son père SIMEON, c’est-à-dire peu avant que JESUS ne com- mence son ministère public, il n’a jamais été son disciple et, partageait peut-être, en tant que prêtre, les idées que Luc, dans les Actes (23, 8) prête aux sadducéens « qui disent qu’il n’y a ni résur-rection, ni ange, ni esprit ». PAUL rapporte que JESUS ressuscité lui est apparu (1 Co 15, 7) et, d’après Jérôme, l’Evangile des Hébreux décrit la scène :

Quand le Seigneur eut donné [son] linceul au serviteur du prêtre, il alla vers Jacques et lui apparut… Il prit le pain, le bénit, le rompit et le donna à Jacques le Juste en disant : « Mon frère, mange ton pain, puisque le Fils de l’homme est ressuscité de ceux qui dorment. »

Cette « fraction du pain » est un geste d’unité qui met fin à des an-nées de divisions, sinon de haines : un « geste de réconciliation » etpeut-être aussi, l’administration (ad hominem) de la preuve irré-futable que la Résurrection existait bel et bien !

fin de 1° section

 

 

 

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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 17:30
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