C A R Ê M E 2008
Rappel des sujets de réflexion du Carême 2008 :
Une « ouverture aux pauvres et à la vie de quartier ».
1° C.C.F.D.
2° A.S.T.I.et les immigrés.
3° Secours catholique.
4° « Les grandes souffrances ». (activités de Bernard Robin et ses compagnons)
5° La vie de quartier.
Les témoignages :
D’abord, ceux des intervenants, « forts », très impliqués, manifestant un enthousiasme dans l’action. Ensuite, ceux des assistants, spontanés donnant des exemples vécus. Tous dans un grand souci du respect des personnes et de leurs cultures.
Les spécificités des mouvements :
Il y a deux mouvements d’Eglise: le C.C.F.D. (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement), et le Secours Catholique.
Le C.C.F.D. :
L’objectif est de soutenir des projets collectifs d’aide au développement, conçus par les bénéficiaires. (Ex. Coopératives ; commerce équitable…)
Les thèmes principaux : * Prévention des conflits. (ex. Guatemala).
* Indépendance alimentaire. (ex. Brésil).
* Emigration internationale. (ex. les « rom. »).
* Evolution des rapports Hommes/Femmes.
(ex. Inde).
* Economie sociale et solidaire. (ex. Maroc).
Sur le terrain, 40 chargés de mission suivent les projets. En France, 15000 bénévoles.
En Mai, le C.C.F.D. présentera les produits du monde au marché de Gardanne.
Le Secours catholique : La charité, nourrie de la foi, permet de mettre en œuvre une véritable solidarité, qui se concrétise par des interventions diocésaines, en France et dans le monde. (ex. Accueil et accompagnement scolaire dans le quartier). Lors des catastrophes, l’intervention est globale.
Nous sommes tous invités, chacun personnellement, à mettre en œuvre une fraternité ailant plus loin que la solidarité : il s’agit non seulement d’aider, mais d’aimer. Le « pauvre » est non seulement un frère humain, mais l’enfant de Dieu.
L’A.S.T.I. : (Regroupement d’Artisans du monde et de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés).
L’objectif est de soutenir les droits des immigrés, de plus de 50 nationalités, de favoriser leur intégration socio-culturelle.
Les grandes souffrances : Il ne s’agit pas d’une association, mais d’une réflexion et d’une proposition d’accompagnement des grandes souffrances physiques, psychologiques, spirituelles et sociales. Pour cela, il est nécessaire de se faire proche de l’autre, compagnon tempo- raire, par l’écoute, le respect de sa dignité et l’amour, car le souffrant at- tend tout de l’autre, plus qu’on ne peut lui donner, comme un petit enfant, avec révoltes, incompréhension, résignation.
Les souffrants sont mieux acceptés actuellement dans la société : enfants handicapés à l’école, jeux paralympiques… Cependant, la société montre toujours les riches , beaux et bien portants, comme modèle unique : voir pubs… les « pauvres » sont oubliés ou ridiculisés, quand ils ne sont pas reconduits aux frontières, malgré leurs défenseurs (Don quichotte par ex.)
La vie de quartier : une réflexion est en cours, compte tenu de l’évolution historique du quartier, et de la diversité d’origine des habitants, pour apprendre à se connaître entre chrétiens d’abord (par groupe d’immeubles par ex.) et ensuite s’ouvrir à l’animation du quartier ensemble.
Ce qui est marquant :
Les compétences et les qualités d’imagination, de cœur et de foi.
Le désir de sensibiliser les gens et de modifier leurs idées préconçues.
Il ne s’agit pas seulement d’aider les autres, mais de les faire évoluer.
Que faire pour agir ?
* Lire les revues « Message » du Secours catholique et « Faim et Développement » du C.C.F.D.
* S’engager dans ces mouvements.
* Se rencontrer entre chrétiens par groupe d’immeubles.
* Créer des liens, au niveau paroisse, entre les gens engagés dans le C.C.F.D., le Secours Catholique, le Service évangélique des malades, les Grandes Souffrances…etc…, avec le diacre Bernard Robin.
* Au quotidien, respecter les autres par ses paroles et ses actes.