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  • : Le blog de luc athimon
  • : Au cours des années, mon activité apostolique en Afrique et en France, m'a amené à travailler un certain nombre de documents. Le désir de partager avec vous et de connaître vos réactions m'a poussé à créer ce blog. Très belles photos d'Afrique ! Amitiés Luc.
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Qui Est Le Père Luc Athimon?

16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 18:35

Carême 2011 :                                 M I E U X   V I V R E   L E    P R E S E N T

1°   s e m a i n e : IMPORTANCE  DE  NOUS  SITUER  DANS  LE  TEMPS  PRESENT

n°99sem24janv.11                                                               Préparation

Il existe une tentation, celle de vivre dans le passé et non dans le présent :

Soit parce que nous avons eu une activité épanouissante, dont nous avons la nostalgie (et que nous embellissons souvent) et que notre activité actuelle ne nous satisfait pas, soit parce que nous avons connu des deuils qui nous marquent encore, soit les conditions rudes du présent, comparées à celles que nous avons connues, nous font regretter ce « bon temps »    Cependant vivre trop dans le passé peut nous rendre inaptes à l’attention requise pour le présent, inaptes à comprendre les jeunes et notre monde actuel, nous rend asociaux, nous perdons la joie de vivre.

Il existe aussi une autre tentation, celle de l’appréhension vis-à-vis de l’avenir (ou plus rarement de rêve) : peur de la maladie, de la vieillesse, de l’échec ou pour les plus jeunes, peur de ne pas trouver de travail, peur de la dureté de la vie. Cela diminue notre liberté, notre confiance en la vie, notre courage, notre joie.

Dans l’Evangile et les Actes des apôtres, nous trouvons quelque chose de semblable chez les apôtres.

Ce fut la tentation de vivre dans un avenir imaginaire : ne rêvaient-il pas de voir Jésus entreprendre la libération politique de leur peuple Actes1, 6 (Ascension)     « Seigneur, est-ce en ce temps-ci que tu vas restaurer la royauté en Israël ? » // Luc 24, 21 (libération d’Israël) « Nous espérions, nous que c’était lui qui délivrerait Israël ! »

A l’Ascension, tentation d’entretenir la nostalgie du passé avec Jésus, tel qu’ils l’avaient connu sur les chemins de Palestine.      Actes 1, 11 : 2 anges dirent aux apôtres : « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel ? Celui qui vous a été enlevé, ce même Jésus, viendra comme cela, de la même manière dont vous l’avez vu partir vers le ciel. »

Qu’est-ce qui a aidé les apôtres à triompher de ces 2 tentations ? et qui peut nous inspirer  Si l’Eglise est née, c’est que Pierre et ses compagnons, au lieu de chercher à rejoindre leur Maître dans leurs souvenirs, se sont sentis soudain, sous l’impulsion de l’Esprit Saint, tout entiers livrés aux tâches de l’instant présent. Actes 2, 14 (au jour de la Pentecôte) Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et adressa aux gens ces mots : « Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, apprenez ceci, prêtez l’oreille à mes paroles ... »    Ce n’est plus un trésor personnel, mais un message destiné à tous les hommes. Dès qu’elle prend conscience de sa mission, l’Eglise trouve l’attitude exacte en face de son Seigneur.

Et alors l’Eglise, sous l’influence de l’Esprit, a eu une manière nouvelle « constructive » de se référer au passé ou à la promesse d’avenir, non pas pour une évasion, mais pour un enrichissement du présent !     comme l’indique l’Evangile :     Jn 14, 26 : Jésus dit aux apôtres : « Mais le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.///  et encore : Jn 16, 8-11(13) : Jésus dit à ses apôtres : « Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira vers la vérité tout entière; car il ne parlera pas de lui-même, mais tout ce qu’il entendra il le dira, et il vous annoncera les choses à venir. »

 

D é r o u l e m e n t

1° Semaine de Carême 2011

IMPORTANCE DE VIVRE LE PRESENT

 (entre passé et avenir).

1) Nous avons échangé sur notre expérience, sur les difficultés parfois, pour attacher de l’importance au présent  (contre la nostalgie et l’évasion).

Il est vrai que les deuils, le regret de certaines activités passées, où nous nous étions épanouis, demandent un effort pour s’en sortir. Ajoutons qu’un présent dur à vivre n’encourage pas à nous y investir.

Ce n’est donc pas évident de toujours attacher de l’importance au présent, parfois il faut lutter pour ne pas « se faire de la bile », pour « ne pas ressasser le passé », pour « bien profiter du moment qui passe ». Bien sûr, il ne s’agit pas de rejeter le passé, d’autant plus qu’il nous a donné des points de repères. Il ne s’agit pas non plus de perdre la mémoire. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit, mais plutôt de veiller à ne pas nous y enfermer au point de ne pas bien vivre le présent. De même il ne s’agit pas de rejeter tout projet, toute prévision, mais d’éviter l’évasion du présent, par excès. Tout est question de mesure, de discernement.

 

2) Nous avons cherché ensemble  qu’est-ce qui nous aide à vivre au présent

C’est la famille, les activités, engagements, l’ouverture aux autres. Ce peut être la vie paroissiale, comme les échanges entre nous et prière, la lecture de l’Evangile. Ou encore l’écoute des informations, la télé, la musique, la nature en aident d’autres.

Quelqu’un a témoigné aussi que le fait de bien organiser son temps l’aidait.

 

3) Nous avons aussi prêté attention à ce qui a aidé les apôtres à « vivre le présent » ? Quelle inspiration cela peut-il nous donner pour notre vie ?

Ce fut la prise de conscience d’avoir une mission à accomplir ! Et nous ?

Ce fut le fait de leur Foi en Jésus, en sa présence (invisible mais réelle) à leurs côtés, leur humilité pour demander l’Esprit Saint.

 « Cela nous invite aussi à fleurir notre cœur pour accueillir l’Esprit Saint dans la prière. » « L’Esprit Saint a transformé les Apôtres et leur a permis d’aller plus loin, on n’y pense pas assez ! »

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  2° s e m a i n e   d e   C a r ê me   2011

 

« être présent » à soi-même. S’aimer soi-même.

n°100sem31janv.11                                             Préparation

Sur la fiche précédente, nous avons vu qu’il est important de vivre le temps présent,

mais Il est aussi important d’être présent à la vie : à soi-même, aux autres, à Dieu.  

« Etre présent à soi-même »

Au cours de notre éducation, parler d’amour de soi paraissait inconvenant !

On confondait trop souvent cette expression avec l’égoïsme, où l’amour des autres faisait défaut. On luttait contre une place disproportionnée donnée à son corps. Et on encourageait l’oubli de soi au nom de l’amour des autres mal compris. Il y a eu, dans le passé, une confusion entre ce qui relève de la psychologie et ce qui relève de la morale.

Pourtant l’amour de soi n’est pas mauvais, puisque Jésus lui-même le suppose, s’appuie dessus, pour nous inviter à aimer notre prochain : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Matthieu 22, 39

Et il est difficile de croire que Dieu nous aime, si nous ne nous aimons pas.

Le mépris de soi, le mépris de notre corps ne mène à rien de bon. Il peut arriver que certaines personnes instrumentalisent l’engagement au service des autres pour se fuir elles-mêmes. Elles veulent aider les autres, mais ne se connaissent pas elles-mêmes. Cela sonne faux ! La confiance en soi est à la base de toute croissance. La confiance en soi, la présence à soi, donne consistance à notre personne et permet une véritable présence aux autres !

Nous pouvons aider quelqu’un à avoir confiance en lui. Comment ? En lui faisant confiance, en l’aidant à découvrir ses capacités, en l’encourageant !

Comment développer cette présence à soi-même ?

1) Il s’agit d’abord d’être conscient de l’importance de notre bien-être  physique et mental.

2) Par la découverte, la conscience de nos capacités  (voir la création de l’être humain dans la Genèse ; et ce que dit St Paul sur les dons que nous avons reçus, dans 1 Cor.12,1ss.)

Nous aimer nous-mêmes, comme nous sommes, c’est aimer l’œuvre de Dieu en nous !

 

D é r o u l e m e nt

PRESENCE A SOI, S’AIMER SOI-MÊME

 

1) Nous avons examiné ce qui dans l’éducation reçue, nous a aidés ou, au contraire, a pu nous entraver dans la découverte de nos talents et dans notre confiance en nous ?

La réflexion et les échanges qui ont suivi ont mis en lumière l’importance de l’éducation reçue d’abord dans sa propre famille, de la qualité des relations entretenues avec les parents et aussi la parenté au sens large : grands parents, oncles et tantes … Cette éducation repose pour tous sur des règles de vie, de comportement à respecter.

Les marques de confiance des parents et, en premier lieu, de la maman, la chance d’avoir un papa très ouvert, sont déterminants dans le fait qu’on ait ou non soi-même confiance en soi.

Pour certains, une éducation familiale rigoureuse les a incités à vouloir « être dans les meilleurs », à « ne pas baisser les bras » ; le fait de faire partie d’une famille pieuse, très croyante aide aussi à garder son enthousiasme.

Mais pour d’autres, des règles d’obéissance trop strictes, des principes trop rigides, le manque de communication, la soumission, le fait de « ne pas avoir droit à la parole », la dévalorisation de ce qui n’est pas conforme aux idées des parents, ont poussé à la timidité, au repli sur soi, à une forme d’étouffement, à la solitude …

Le décès d’un parent proche provoque aussi une profonde cassure.

L’éducation reçue à l’école a eu généralement les mêmes résultats, permettant à beaucoup de s’ouvrir, de prendre de l’assurance, même de se reconstruire ; mais là aussi cela dépend du type d’enseignement reçu, des qualités humaines des enseignants, des relations avec les camarades de classe.

Pour certains, l’adhésion à des mouvements de jeunes : scoutisme, équipe sportive … leur a permis de prendre de nouvelles responsabilités qui ont raffermi leur confiance en eux-mêmes.

D’autres enfin n’ont pris un peu plus d’assurance qu’au moment du mariage et en assumant l’éducation de leurs propres enfants.

 

2) Puis nous avons dégagé les distinctions utiles :

entre amour de soi et égoïsme, entre amour de soi et enfermement sur soi, entre amour de soi et orgueil, entre manque de confiance en soi  et humilité !

 

3) Nous avons aussi échangé à propos des gens qui manquent de confiance en eux-mêmes.

D’où cela vient-il ?   Pour beaucoup d’adultes c’est une conséquence de l’éducation reçue :

certaines cultures, traditions font que des femmes se sentent « diminuées » ; d’autres sont complexés pour ne pas avoir fait des études.

Actuellement des parents sont « dépassés » par leurs enfants ou sont découragés à cause de leurs difficultés professionnelles ou du chômage.

Comment les aider ?

En allant vers eux ; par l’écoute : s’intéresser à leurs problèmes, les accueillir comme ils sont, sans les juger ; leur montrer ce qu’il y a de positif en eux.

Si on le peut, en les orientant vers des groupes, des activités qui les sortiront de leur solitude ; en les dirigeant vers des organismes compétents et en accompagnant leurs démarches : constitution de dossiers etc …

 

4) Le Seigneur a dit : « n’aie pas peur, courage, je suis avec toi » (à Moïse, à Marie, aux Apôtres). Si nous prenons bien conscience de notre mission, nous aussi nous pouvons nous appuyer sur cette parole. La prière soutenue, savoir que le Seigneur passe devant nous pour nous guider nous permet de prendre de l’assurance, d’aller de l’avant, comme les apôtres, quand ils ont reçu l’Esprit Saint.

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3° s e m a i n e    d e   C a r ê m e  2011

Etre présent aux autres, les aimer

n°102sem14février.11                                              Préparation Carême 2011 :  

En nous donnant le commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même », Jésus montre les liens entre l’amour de soi, l’amour des autres et l’amour de Dieu, chemin d’unification de toute la personne.

Comment développer nos capacités de présence aux autres, d’amour ?  De 2 manières.

Þ  D’abord, dans l’expérience du vivre ensemble, nous avons appris à nous adapter, à tenir compte des autres à leur laisser de la place.

Nous continuons à épanouir notre corps, à exercer nos capacités. Mais nous nous ajustons à l’autre, en modifiant notre propre manière d’agir. Nous nous changeons et nous apprenons même à collaborer. C’est notre adaptabilité qui nous permet de nous extraire de notre action, pour revoir notre façon de procéder.

 Par exemple, devant une personne qui déverse sa colère sur moi, je pourrai, en m’adaptant, décider de rester calme moi-même et parlementer avec elle ou attendre après la tempête le moment propice pour la recontacter ou encore m’imposer fermement. //

Les paroles de Jésus peuvent nous servir de guide : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » Mat. 22,39 et Luc 6,12 : « Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux. »

Þ  A l’adolescence a commencé à s’éveiller une autre capacité. Nous avons appris à découvrir l’autre, en tant que « personne unique », comme chacun de nous s’est découvert « personne  unique ». Nous pouvons ainsi percevoir l’autre au-delà de son rôle ou de sa fonction, et croire en son épanouissement à partir de ses propres forces. Nous pouvons donc avoir la capacité d’extraire l’autre personne de son comportement, pour la percevoir dans ce qu’elle est vraiment et non seulement dans ce qu’elle fait ; cela ouvre à la capacité de relation réciproque, respectueuse.

Exemple : Je peux constater l’exaspération d’une personne même si elle cherche à camoufler ses sentiments. Elle laisse échapper des gestes brusques, coléreux, distraits ; Dépassant ces signes, j’en arrive à saisir une angoisse profonde. Elle se sent seule et coupable. Je la vois alors comme une personne souffrante et non en colère. Je traverse le comportement qu’elle a pour m’ouvrir à l’état dans lequel elle est.

Nous avons appris à être présents à l’entourage et aux autres et à nous engager envers eux en demeurant présent à nous-mêmes.            Il nous reste à exercer ces capacités !

 

D é r o u l e m e n t

ETRE PRESENT AUX AUTRES, LES AIMER  

 

1)      Qu’est-ce qui nous a ouverts aux autres, étant jeunes et par la suite ?

Plusieurs ont parlé de leur famille ouverte, hospitalière. Le fait d’avoir eu frères et sœurs, d’aînés aidant les plus petits a été bénéfique pour l’ouverture aux autres. La maternelle, l’école, les mouvements ont contribué à l’ouverture. Certains enfants uniques ont ressentis le besoin de s’ouvrir aux autres par d’autres moyens et ont été encouragés par leurs parents. D’autres ont parlé du travail qui pour eux a favorisé l’ouverture aux autres.

La maladie, le fait de côtoyer un enfant handicapé, ou difficile, tout cela a contribué à la maturité, à l’ouverture, à la patience.

Le fait d’être parents ou éducateurs a fait progresser dans un amour désintéressé.

 

2)      « Aimer », cela s’exprime de différentes manières suivant les situations et quelquefois suivant les tempéraments, donnez des exemples dans telle ou telle circonstance ?

Aimer c’est quelquefois écouter, ou avoir de la compassion en visitant des malades ou leur donnant un coup de fil.  ou encore le fait de s’occuper de parents âgés ou malades, un engagement social sur le quartier, un engagement dans la Paroisse,

Cela peut être « prier », se préparer intérieurement avant de visiter un malade, ou encore prier Dieu de m’aider à pardonner à quelqu’un qui m’a blessé, aimer c’est aussi savoir reconnaître ses torts, être toujours disponible pour un service.

L’amour peut s’exprimer par des délicatesses comme caresser la main ou le visage d’une dame qui a la maladie d’Eizeimer, saluer un SDF avec respect. On peut communiquer autrement que par la parole : par le regard, le sourire.

C’est un état d’esprit : avoir le désir, la bienveillance pour rencontrer, connaître les autres, chercher à comprendre l’autre.

Laissons-nous toucher personnellement par telle ou telle parole ou acte de l’Evangile pouvant nous stimuler à aimer davantage les autres !

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