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  • : Le blog de luc athimon
  • : Au cours des années, mon activité apostolique en Afrique et en France, m'a amené à travailler un certain nombre de documents. Le désir de partager avec vous et de connaître vos réactions m'a poussé à créer ce blog. Très belles photos d'Afrique ! Amitiés Luc.
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Qui Est Le Père Luc Athimon?

4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 10:28

1. NOTRE CONDITION HUMAINE EST « MORTELLE » 

voir Daniel Marguerat « Vivre avec la mort »

Le livre de la Genèse, dans la Bible ne prétend pas que nous aurions été immortels, s’il n’y avait pas eu le péché. Adam-l’humanité a été créé de la terre, de la poussière prise du sol(Gn 2,7), et le souffle de Dieu le fait vivre. Adam a été créé comme de la poussière animée, et l’image dit, fortement, qu’il est, dès le commencement, un être fragile, limité, mortel qui reçoit de Dieu la vie. Un être qui va vivre et mourir (de mort naturelle).

Ce qui gêne la compréhension, c’est que, dans la Bible, le mot « mort » peut avoir 2 sens différents : soit le trépas (la mort physique), soit la mort spirituelle par coupure de la relation avec Dieu. C’est le contexte qui nous permet de déceler le sens.

2. LA MORT PHYSIQUE (le trépas) EST LA FRONTIERE DE LA VIE  SUR TERRE

Le face à face avec le mur opaque de la mort-trépas nous est indispensable pour endosser notre condition d’humain faite de limites, de force et defragilité. C’est pourquoi le silence social sur la mort est si préjudiciable.

Il faut savoir que le monde moderne fomente un véritable complot contre la mort; car les valeurs qu’il met en avant -le mythe de la jeunesse, le pouvoir illimité de la science, la médecine porteuse d’immortalité- nient le trépas. Tout est fait pour oublier que nous sommes mortels.

Or, nous ne réussirons notre humanité que si nous guérissons de notre horreur de vieillir, et si nous retrouvonsle sens positif de la limite, du temps qui passe, de la fragilité, de l’échec. La perspective de la mort est un appel à l’humilité, à l’ouverture aux autres, à renoncer au désir Prométhéen d’être tout et toujours !

La mort, qui est dépossession de tout avoir, nous interroge sur ce que nous sommes, sur les valeurs qui nous font vivre. La mort, seule, rompt avec le discours social centré sur l’avoir et nous questionne sur l’être.

 

3. POUR UN CHRETIEN, LA MORT PHYSIQUE(le trépas) EST « UN PASSAGE »,

UN PASSAGE ACCOMPAGNE PAR JESUS

voir Daniel Marguerat « Vivre avec la mort »

La foi chrétienne en la résurrection ne contourne pas le sérieux de la mort par un espoir de survie. Mais elle dit, à propos de la mort :

mourir (trépasser) n’est pas glisser dans le néant, c’est avancer au-devant de Dieu.

Ainsi ma trace ne se réduit pas à ce que j’ai voulu et construit. Je dois le savoir, au moment où un mal ronge mon corps et s’empare de lui : mon destin ne se confond pas avec l’avance destructrice de la maladie. Mon histoire me déborde : il y a un avant et un après ma mort. Son début a été posé dans le désir de Dieu, en avant de moi. Dieu ne dit-il pas, par la bouche de Jérémie : « avant de te façonner dans le sein de ta mère, je te connaissais »Jr 1,5. Et mon histoire s’achèvera au-delà de moi, en Dieu.

L’Eternel me précède et me suit, voilà la conviction qui fonde la foi. A moment où mon existence m’échappera des mains, Dieu, lui, la prendra en charge.

A l’exemple du Christ qui meurt, et fait de sa mort autre chose qu’un échec « ma vie, on ne me la prend pas, je la donne »Jn 10,18, l’homme peut faire de son trépas, (sur lequel il n’a pas prise), autre chose que la fin de sa vie : il peut en faire un acte de fidélité assumée jusqu’au bout du chemin, l’acceptation d’une fragilité dans la confiance ! Un pur abandon à Dieu !Peut-être n’a-t-on pas le choix, mais le trépas devient signe. Vivre chrétiennement avec la mort est un acte de confiance. Une confiance en l’Amour plus fort que la mort !

Et la Bible nous soutient par une parole forte, que voici :

notre mort est accompagnée par JESUS,

qui est passé par là,

qui nous sert de modèle

et qui, depuis la résurrection, est présent à notre vie.

 

4. Rencontre avec le Christ : « Opération vérité » et jugement(pas imprimé)

Texte de Benoît 16, dans encyclique sur « L’Espérance »page 70 (le Purgatoire ?)

« La rencontre avec le Christ lui-même, le Juge et Sauveur est l’acte décisif du Jugement. Devant son regard s’évanouit toute fausseté. C’est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s’écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l’impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation certainement douloureuse, comme « par le feu ».Cependant, c’est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d’être totalement nous-mêmes et avec cela totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce : notre façon de vivre n’est pas insignifiante, mais notre péché saleténe nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l’amour. En fin de compte, cette faute saletéa déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l’amour devient notre salut et notre joie. »

Et le Seigneur sait trouver en nous des sources de bien !

S’il y a déjà en moi une source de lumière, alors la lumière me libère,

s’il y a un germe de justice, alors la justice de Dieu m’épanouit,

s’il y a une recherche de vérité, la vérité du Seigneur me comble.

S’il y a en moi un amour qui, maladroitement se cherche et ne sait s’exprimer, alors la rencontre du Christ le manifestera et le comblera…

 

5. Où allons-nous ?

LA RESURRECTION = ETRE AVEC JESUS POUR TOUJOURS ET VIVRE AVEC LUI

ET, AUSSI, ETRE LIE A TOUS LES CROYANTS.

voir Daniel Marguerat « Vivre avec la mort »

La mort est simple. Elle n’est que la poursuite d’une aventure commencée, dans notre vie, avec la foi. Il y a une continuité profonde à travers la mort.

Cette continuité nous est donnée par le Christ.

Voyons St Paul, dans Philippiens et Romains 8, 38 : l’important c’est d’être « avec le Christ. »

Le Christ appartient aux 2 mondes. Il fait le pont. Il est avec nous dans le quotidien de l’existence, mais en même temps il s’est révélé comme« premier-né d’entre les morts »,il appartient déjà à l’autre monde, à la création nouvelle.

Et le problème de l’au-delà devient, pour chaque chrétien, le problème de lapermanence des liens qui l’attachent à son Seigneur. La mort, c’est vrai, ouvre sur l’inconnu, mais nous entrons dans ce monde mystérieux comme les compagnons de celui qui nous a précédés « Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. » 2 Tm 2, 11

L’au-delà marquera pour les croyants la relation renouée avec leur Seigneur.

(finis le doute, la méfiance, l’ignorance...)

Le jour des funérailles, sachons que notre frère qui nous quitte n’a d’avenir que dans le Christ. Il devient alors pour nous une question, il nous interroge pour savoir si déjà notre vie est « d’être avec le Christ ». Car cela est le lien le plus fort qui nous rattache encore à lui.

 

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