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  • : Le blog de luc athimon
  • : Au cours des années, mon activité apostolique en Afrique et en France, m'a amené à travailler un certain nombre de documents. Le désir de partager avec vous et de connaître vos réactions m'a poussé à créer ce blog. Très belles photos d'Afrique ! Amitiés Luc.
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Qui Est Le Père Luc Athimon?

19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 09:42

CARÊME 2012    :      LE CONCILE « VATICAN II »

2° semaine : L’EGLISE DANS LE MONDE DE CE TEMPS

PRIERE 

        

INSPIRES PAR LE DOCUMENT « L’EGLISE DANS LE MONDE DE CE TEMPS » 

 

Merci, Seigneur, d’avoir donné à ton Eglise un regard nouveau, un regard de bienveillance vis à vis du monde. C’est avec un esprit renouvelé, l’esprit du Bon Samaritain, (comme l’a dit Paul 6) que les Pères du Concile et avec eux tous les chrétiens désirent mieux partager les angoisses et les espérances de notre monde.

 

Merci encore, Seigneur, car maintenant, nous, Peuple de Dieu, mû par la Foi, nous sachant conduit par ton Esprit, nous nous efforçons dorénavant de mieux discerner, dans les évènements, les signes des temps, les aspirations nouvelles de notre monde, les valeurs prisées par nos contemporains et à les relier à toi, Seigneur, leur Source.

 

Oui, Esprit Saint, tu nous précèdes et travailles dans le cœur de nos contemporains, car comme Jésus l’a enseigné à ses disciples : « l’Esprit souffle où il veut ». Et « il envahit la terre ». Serions-nous aveugles au point de ne pas voir tous ces gens de bonne volonté engagés dans les associations humanitaires ?

 

Merci, Esprit Saint d’avoir ainsi aidé les Pères du Concile, en 1962, à être attentifs à 3 signes, 3 aspirations nouvelles de notre monde :

©            le désir, la recherche d’un grand respect pour toute personne humaine et sa liberté.

©            l’aspiration à l’unité entre les hommes,

©            la reconnaissance de la valeur de l’activité humaine.

L’Eglise prend ces aspirations, ces signes des temps, au sérieux et en reconnaît la valeur. Que ces aspirations soient nos aspirations et celles de notre Eglise, aussi bien dans sa vie interne que dans sa mission.

 

Ainsi, Esprit Saint tu nous montres dans quelles directions agir.

Nous savons, bien sûr, qu’à cause de notre condition de pécheurs, bien des gens n’ont pas ces aspirations ou pas toujours ou bien ils dévient, mais, Seigneur Jésus, nous croyons aussi que tu les sauves, tu nous sauves.

 

Donne-nous le courage pour grandir, comme le bon grain se développe malgré l’ivraie. Donne-nous aussi l’esprit de collaboration et la confiance dans les autres, accompagne-nous dans notre marche.     AMEN !

 

 

 LECTURE DE TEXTES CHOISIS

 

L’EGLISE  DANS  LE  MONDE  DE  CE  TEMPS (1)

 

EN AVANT PROPOS,  il est écrit n°1 : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tout ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. »

Leur communauté, en effet, s'édifie avec des hommes, rassemblés dans le Christ, conduits par l'Esprit Saint dans leur marche vers le royaume du Père, et porteurs d'un message de  salut qu'il faut proposer à tous. La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement solidaire du genre humain et de son histoire. »

Que pensez-vous de cet appel de l’Eglise à « partager les angoisses et les espérances de notre monde », adressé à tout chrétien ? ai-je fait l’expérience d’avoir partagé l’espérance des autres ? Est-ce que je vibre à l’attente du monde ?     Comment progresser sur ce point ?

 

n°3 «  De nos jours …le genre humain s’interroge sur l’évolution du monde et le rôle de l’homme dans l’univers ….Le Concile …ne saurait donner une preuve plus parlante de solidarité … qu’en dialoguant … il offre au genre humain la collaboration sincère de l’Eglise pour l’instauration d’une fraternité universelle. » (voir n°40 à 45) 

 

En 1960-1965, c’était une nouvelle perspective, arrivant après des décades où l’Eglise s’était située comme une « assiégée face à la modernité » ! Elle cherchait à se protéger contre ce qu’elle considérait comme des périls extérieurs. Rappelons-nous la condamnation retentissante du « modernisme » par Pie X en 1907 (avec soupçons sur les exégètes, les historiens, certains grands théologiens même). Puis ce fut la condamnation des prêtres-ouvriers en 1954. La Curie Romaine, le Saint-Office ne fut pas en reste, à l’affût de tout ce qui rapprochait du monde moderne, mais apparaissait comme des déviations. Une vraie coupure avec le monde moderne !

 

La condition humaine dans le monde d’aujourd’hui : n°4 §1 « Pour mener à bien sa tâche, l’Eglise a le devoir, à tout moment de scruter « les SIGNES DES TEMPS», et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre… »   (les trois principaux signes retenus sont :  la liberté, l’unité, l’efficacité de l’activité humaine.)

Repérer les signes des temps, les « scruter » (GS 4), c’est donc pour l’Église croire que le temps n’est pas qu’un facteur d’usure, que l’histoire n’a pas à être lue comme une lente décadence depuis un sommet romantiquement situé dans le passé. C’est reconnaître « la fécondité de la durée » (Henri de Lubac).   Dieu nous parle par le mouvement de l’histoire ! 

 

Et nous, sommes-nous attentifs à ce qui se passe de nouveau alentour de nous ?

§2 Et alors le Concile parle des mutations profondes qui caractérisent notre société actuelle …  et qui entraînent des déséquilibres , éveillent des aspirations universelles et des interrogations profondes. 

n°10 : §1 « En vérité, les déséquilibres qui travaillent le monde moderne sont liés à un déséquilibre plus fondamental, qui prend racine dans le cœur même de l’homme. C’est en l’homme lui-même, en effet, que de nombreux éléments se combattent. (comme créature : à la fois limité et rempli de désirs – Et aussi : faible et pécheur, il accomplit souvent ce qu’il ne veut pas et n’accomplit point ce qu’il voudrait Rom. 7,14ss..) … Beaucoup, il est vrai, dont la vie est imprégnée de matérialisme pratique, sont détournés par là d’une claire perception de cette situation dramatique ; ou bien, accablés par la misère, ils se trouvent empêchés d’y prêter attention./ D’autres, en grand nombre, pensent trouver leur tranquillité dans les diverses explications du monde qui leur sont proposées/ Certains attendent du seul effort de l’homme la libération véritable et plénière du genre humain et ils se persuadent que le règne à venir de l’homme sur la terre comblera tous les vœux de son cœur./ etc… Néanmoins, le nombre croît de ceux qui, face à l’évolution présente du monde, se posent les questions les plus fondamentales ou les perçoivent avec une acuité nouvelle. Qu’est-ce que l’homme ? Que signifie la souffrance, le mal, la mort ? Que peut apporter l’homme à la société ? etc.// §2 L’Eglise, quant à elle, croit que le Christ, mort et ressuscité pour tous, offre à l’homme, par son Esprit, lumière et forces pour lui permettre de répondre à sa très haute vocation... »

Avec les mutations est-ce que les hommes se posent des questions ? est-ce les questions fondamentales ?

 

ON ABORDE ALORS  LA 1° PARTIE :

L’E G L I S E   E T   L A   V O C A T I O N   H U M A I N E

n°11 : répondre aux appels de l’Esprit, perçus dans les « signes des temps »   :   « Mû par la foi, se sachant conduit par l’Esprit du Seigneur qui remplit l’univers, le Peuple de Dieu s’efforce de discerner dans les évènements, les exigences et les requêtes de notre temps, auxquels ils participent avec les autres hommes, quels sont les signes véritables de la présence ou du dessein de Dieu….

« Le Concile se propose avant tout de juger à cette lumière les valeurs les plus prisées par nos contemporains et de les relier à leur source divine …

 

quels signes étaient décelés en 1965 ? importance de l’homme, de la société, de l’activité humaine. 

Sont-ils les mêmes encore aujourd’hui ?         Quels sont aussi les autres nouveaux ?   

n°12 : Le concile attire l’attention sur « la dignité de la personne humaine » (+41)

§1 « Croyants et incroyants sont généralement d’accord sur ce point : tout sur terre doit être ordonné à l’homme comme à son centre et à son sommet. »

1)      Le Concile attire l’attention sur la grandeur de l’homme (capable de liberté, de responsabilité, de conscience morale, image de Dieu)

2)      mais il parle aussi de la misère de l’homme, du péché, de la mort dont le Christ le sauve …

Quand Il parle également de l’athéisme contemporain,  c’est au nom de son souci de l’homme dans son intégralité; c’est pour appeler les chrétiens à une révision de vie, au dialogue.

3) Enfin, aux yeux des chrétiens, la destinée de l’homme est dans le Christ, Homme nouveau.

Remarquons qu’il n’y a pas de télescopage de l’humain. Et, en même temps, il y a articulation avec la perspective religieuse. Cela pourrait inspirer notre manière de prier !

 

chapitre 2 : La communauté humaine : (+42)

n°23 : « … §1 « Parmi les principaux aspects du monde l’aujourd’hui, il faut compter la multiplication des relations entre les hommes que les progrès techniques actuels contribuent largement à développer. Toutefois le dialogue fraternel des hommes ne trouve pas son achèvement à ce niveau, mais plus profondément dans la communauté des personnes et celle-ci exige le respect réciproque de leur pleine dignité spirituelle … »

n°25 : La vie sociale, n’est donc pas pour l’homme quelque chose de surajouté : aussi c’est par l’échange avec autrui, par la réciprocité des services, par le dialogue avec ses frères que l’homme grandit selon toutes ses capacités et peut répondre à sa vocation. »

n°26 : « …Le bien commun, c’est-à-dire cet ensemble de conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée, prend aujourd’hui une extension de plus en plus universelle… »

 n°30. « L’ampleur et la rapidité des transformations réclament d’une manière pressante que personne, par inattention à l’évolution des choses ou par inertie, ne se contente d’une morale individualiste. Lorsque chacun, contribuant au bien commun selon ses capacités propres et en tenant compte des besoins d’autrui, se préoccupe aussi, et effectivement des institutions publiques ou privées qui servent à améliorer les conditions de vie humaines, c’est alors et de plus en plus qu’il accomplit son devoir de justice et de charité. …Que tous prennent très à cœur de compter les solidarités sociales parmi les principaux devoirs de l’homme d’aujourd’hui, et de les respecter. »

n°32 « Dieu a créé les hommes non pour vivre en solitaires, mais pour qu’ils s’unissent en société  … Ce caractère communautaire se parfait et s’achève dans l’œuvre de Jésus Christ. »

 

Il ne suffit donc pas de se préoccuper seulement de mener une vie personnelle droite, non seulement des relations interpersonnelles, mais du bien commun d’une société « organisée » ! Qu’en pensez-vous ?

 

chapitre 3 : l’activité humaine dans l’univers : (+43)

n°34 : « Pour les croyants … l’activité humaine, individuelle et collective, correspond au dessein de Dieu » (Genèse 1,26-27 ; Psaume 8,7 et 10)   n°35 : « De même qu’elle procède de l’homme, l’activité humaine lui est ordonnée. De fait, par son action, l’homme ne transforme pas seulement les choses et la société, il se parfait lui-même. Il apprend bien des choses, il développe ses facultés, il sort de lui-même et se dépasse. Cet essor, bien conduit, est d’un tout autre prix que l’accumulation possible de richesses extérieures. L’homme vaut plus par ce qu’il est que par ce qu’il a. De même, tout ce que font les hommes pour faire régner plus de justice, une fraternité plus étendue, un ordre plus humain dans les rapports sociaux, dépasse en valeur les progrès techniques. »     n°36. §2. Si, par autonomie des réalités terrestres, on veut dire que les choses créées et les sociétés elles-mêmes ont leurs lois et leurs valeurs propres, une telle exigence d’autonomie est pleinement légitime : non seulement elle est revendiquée par les hommes de notre temps, mais elle correspond à la volonté du Créateur. C’est en vertu de la création même que toutes choses sont établies selon leur consistance, leur vérité et leur excellence propres, avec leur ordonnance et leurs lois spécifiques. L’homme doit respecter tout cela et reconnaître les méthodes particulières à chacune des sciences et techniques. …les réalités profanes et celles de la foi trouvent leur origine dans le même Dieu. Bien plus, celui qui s’efforce, avec persévérance et humilité, de pénétrer les secrets des choses, celui-là, même s’il n’en a pas conscience, est comme conduit par la main de Dieu, qui soutient tous les êtres et les fait ce qu’ils sont.À ce propos, qu’on nous permette de déplorer certaines attitudes qui ont existé parmi les chrétiens eux-mêmes, insuffisamment avertis de la légitime autonomie de la science. Sources de tensions et de conflits, elles ont conduit beaucoup d’esprits jusqu’à penser que science et foi s’opposaient.  §3. Mais si, par « autonomie du temporel», on veut dire que les choses créées ne dépendent pas de Dieu et que l’homme peut en disposer sans référence au Créateur, la fausseté de tels propos ne peut échapper à quiconque reconnaît Dieu….. »

Cette perspective est nouvelle, par rapport entre autres choses au conflit avec la science, pour situer l’activité de l’homme dans le dessein de Dieu ; et l’Eglise se remet en cause. Cette découverte de lois propres à chaque réalité est une découverte.

N°39 §3 « Ces valeurs de dignité, de communion fraternelle et de liberté, tous ces fruits excellents de notre nature et de notre industrie, que nous aurons propagés sur terre, … nous les retrouverons plus tard, mais purifiés de toute souillure, illuminés, transfigurés, lorsque le Christ remettra à son Père « un Royaume éternel et universel » … Mystérieusement, le Royaume est déjà présent sur cette terre ; il atteindra sa perfection quand le Seigneur reviendra. »

 

             REPONSES AUX QUESTIONS

 

« Pour mieux partager les joies et les espoirs, les tristesses etles angoisses des hommes de notre temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, nous sommes appelés à nous informer, à chercher à connaître les problèmes qui se posent dans le monde. Plusieurs d’entre nous on souligné l’importance de faire partie, d’une manière ou d’une autre d’associations humanitaires, d’avoir une solidarité active, par exemple en participant aux cercles de silence à la Rotonde, tous les mois. On peut participer à d’autres activités sur la Commune. Le principal est d’avoir une solidarité active !  Nous avons aussi mentionné la place de la Prière universelle à la Messe, où nous essayons de suivre l’actualité et  de prier Dieu pour ceux qui souffrent dans telle ou telle circonstance.

Dans la marche du monde, l’Eglise parle des « signes des temps ». Et nous sommes invités à y être attentifs. Elle en cite 3, perçus en 1962 . Ce ne sont pas seulement des constats, mais des valeurs et des aspirations nouvelles de notre temps. :

Le 1° tourne autour de la personne humaine, la liberté : son respect : Comme au moment où nous discutions c’était la journée de la femme, nous avons parlé du combat pour le respect de toutes les femmes. Nous avons dit aussi que si nous voulions être respectés, il fallait nous-mêmes respecter les autres. Nous avons encore parlé du  mouvement de libération qu’on a appelé « le printemps arabe », puis du respect entre pays.

A l’intérieur de l’Eglise elle-même, veillons à accepter les autres qui n’ont pas le même point de vue que nous. A tous les niveaux, y compris chez les autorités, on attend le respect.

Puis, 2° signe,  la communauté, l’aspiration à l’unité    :   Nous avons abordé la question de la collaboration entre pays et entre disciplines dans la recherche scientifique, de médecins sans frontières. Que l’Esprit Saint nous pousse au bénévolat pour être le sel de la terre.

Enfin, 3° signe, la valeur de l’activité humaine

L’Eglise encourage le travail de la science tout en rappelant qu’il existe des valeurs du respect de la vie dont il faut tenir compte.    Par ailleurs, il existe des chefs d’entreprises chrétiens qui, devant la perspective de licenciements se posent de vrais cas de conscience.

 

P s a u m e   8

 

O Seigneur notre Dieu

qu’il est grand ton Nom

par toute la terre !

 


CARÊME 2012    :      LE CONCILE « VATICAN II »

3° semaine    : L’EGLISE DANS LE MONDE DE CE TEMPS (suite)

 

LECTURE DE TEXTES CHOISIS

 

chapitre 4 : Le rôle de l’Eglise dans le monde de ce temps

n°40 : Rapports mutuels de l’Eglise et du monde : §3. « Cette compénétration de la cité terrestre et de la cité céleste ne peut être perçue que par la foi … Mais l’Eglise … répand aussi, et d’une certaine façon sur le monde entier, la lumière que cette vie divine irradie, notamment 1) en guérissant et en élevant la dignité de la personne humaine, 2) en affermissant la cohésion de la société 3) et en procurant à l’activité quotidienne des hommes un sens plus profond, la pénétrant d’une signification plus haute. Ainsi, par chacun de ses membres comme par toute la communauté qu’elle forme, l’Eglise croit pouvoir largement contribuer à humaniser toujours plus la famille des hommes et son histoire. »

n°41 : Aide que l’Eglise veut offrir à tout homme : §2. « L’Evangile annonce et proclame la liberté des enfants de Dieu, rejette tout esclavage qui en fin de compte provient du péché (Rom. 8,14-17), respecte scrupuleusement la dignité de la conscience et son libre choix, enseigne sans relâche à faire fructifier tous les talents humains au service de Dieu et pour le bien des hommes,  enfin confie chacun à l’amour de tous (Mat. 22,39) »

n°42 : Aide que l’Eglise cherche à apporter à la société humaine : « L’Eglise peut elle-même, et elle le doit, susciter des œuvres destinées au service de tous, notamment des indigents, comme les œuvres charitables. » §3. « L’Eglise reconnaît aussi tout ce qui est bon dans le dynamisme d’aujourd’hui, en particulier le mouvement vers l’unité, les progrès d’une saine socialisation et de la solidarité au plan civique et économique. En effet, promouvoir l’unité s’harmonise avec la mission profonde de l’Eglise…. §4. « L’Eglise … par son universalité peut être un lien très étroit entre les différentes communautés humaines … »

n°43 : Aide que l’Eglise, par les chrétiens, cherche à apporter à l’activité humaine.

§1. « Le divorce entre la foi dont des chrétiens se réclament et le comportement quotidien est à compter parmi les plus graves erreurs de notre temps. … Que l’on ne crée donc pas d’opposition artificielle entre les activités professionnelles et sociales d’une part, la vie religieuse d’autre part.  En manquant à ses obligations terrestres, le chrétien manque à ses obligations envers le prochain, bien plus, envers Dieu lui-même, et il met en danger son salut éternel. »

 

n°44 : Aide que l’Eglise reçoit du monde d’aujourd’hui.

§1. « … L’Eglise n’ignore pas tout ce qu’elle a reçu de l’histoire et de l’évolution du genre humain.

§2. L’expérience des siècles passés, le progrès des sciences, les richesses cachées dans les diverses cultures, qui permettent de mieux connaître l’homme lui-même et ouvrent de nouvelles voies à la vérité, sont également utiles à l’Eglise. »

C’est une nouvelle attitude d’humilité et d’accueil faisant place à une attitude qui pouvait paraître hautaine, donneuse de leçon » Plus profondément c’est la reconnaissance que l’Esprit souffle où il veut et il peut très bien nous parler par les hommes de notre temps, il le fait même, à nous de l’écouter.  Cela peut aller très loin, ne croyez-vous pas ? !

n°45 : Le Christ alpha et oméga.  §1. « Que l’Eglise aide le monde ou qu’elle reçoive de lui, l’Eglise tend vers un but unique : que vienne le règne de Dieu et que s’établisse le salut du genre humain. »

Conclusion : donc à propos des 3 « signes des temps » discernés,

 l’Eglise fait effort pour comprendre, s’intéresse, fait ressentir l’aspect positif et l’aspect religieux de ces réalités.  Elle dit comment elle pense  dialoguer avec le monde, en rendant service et en accueillant aussi l’aide de ce monde.

Nota : En une 2° partie le Concile aborde quelques problèmes plus urgents en 1965 : dignité du mariage et de la famille – l’essor de la culture – la vie économico-sociale – la vie de la communauté politique – la sauvegarde de la paix et la construction de la communauté des nations.

 

REPONSES AUX QUESTIONS

 

Au Concile Vatican 2, les Evêques ont dit comment l’Eglise pouvait aider pour répondre aux  aspirations de notre temps.

En réunion, nous avons dit que de fait l’Eglise appelle à l’accueil et au respect de tous. Elle invite à voir Jésus en tout homme. Pour les problèmes de société, les Evêques prennent la parole et sont écoutés. Les chrétiens sont présents et consultés pour la réflexion bioéthique et à propos du « vivre ensemble » (voir J.M. Petitclerc). Les chrétiens, avec l’encouragement de l’Eglise sont présents dans tous les domaines de la vie (sciences, culture, politique, syndicats.)    Depuis toujours, (fidèle à la Parole et l’exemple du Christ)l’Eglise s’est toujours montrée proche des blessés de la vie (malades, pauvres, prisonniers, étrangers etc..) Que l’on se rappelle tout le travail des congrégations religieuses  et des moines (hôpitaux, écoles etc ..) Et on ne peut que se réjouir de voir que la société civile a été sensibilisée à la misère et aient pris le relai de l’Eglise, souvent pionnière en ces domaines.     Et nous pensons aussi à tous les mouvements d’action catholique, visant à être « le levain dans la pâte ». Mentionnons encore la formation des laïcs et leurs responsabilités dans l’Eglise.

Dans le monde, les missionnaires ont souvent été les premiers à écrire les langues et depuis bien des années à mettre en valeur les cultures locales.

 

Au Concile Vatican 2, les Pères ont reconnu que le monde apporte aussi à l’Eglise :

Le travail des sciences humaines a aidé l’Eglise à mieux comprendre l’homme et l’univers et à mieux situer son message. Le développement de nouvelles possibilités de communication, qui permettent de diffuser plus largement l’Evangile.   La société aide aussi l’Eglise à se remettre en question : elle l’incite à une plus grande ouverture, à une « démocratisation », à adopter un langage plus compréhensible pour notre époque, à donner une plus grande place à la femme, à faire la vérité avec humilité  (comme Benoît 16 l’a fait), sur ses propres travers (prêtres pédophiles) et à se corriger.

 

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